Biziat
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PONTHUS César Etienne
Ses origines
César Etienne PONTHUS est né le 17/08/1880 à Biziat.
Son père Benoit César avait 35 ans et était sabotier.
Sa mère Jeanne Marie née RAFFIN avait 24 ans et était blanchisseuse.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
César Etienne PONTHUS mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain
clair et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Biziat 1896 - Le bourg -
- Benoite Césarine née à Biziat le 25/07/1877; décédée le
10/04/1893 à Biziat.
- Jeanne Marie née à Biziat le 30/07/1878; mariée à Biziat le
21/11/1896 avec Jean Marie FELIX.
- Antoine Célestin né à Biziat le 7/06/1882; marié le 23/11/1907 à
Garnerans avec Jeanne PERNODET.
- Benoite Léontine née à Biziat le 13/08/1886;
- Jean Joseph né à Biziat le 13/09/1888; décédé le 24/10/1888 à Biziat.
- Félix (avec Marie THEVENET) né à Biziat le 20/06/1894; marié à Biziat le
12/11/1920 avec Jeanne Marie Claudine PETITJEAN (soeur de Jean Marie
PETITJEAN); décédé à Chatillon sur Chalaronne le 27/09/1953.
- Marthe née le 23/09/1896 à Biziat.
- Marie Thérèse Clotilde née à Biziat le 9/01/1899; décédée à Lyon 2e le
17/10/1980.
- Cécile Claudia née à Biziat le 1/5/1902.
Sa mère décède à Biziat le 23/12/1888.
Son père se remarie le 6/12/1893 à Biziat avec Marie THEVENET veuve de
Antoine BERRY.
Marie THEVENET est née à Saint André d'Huiriat le 28/04/1859.
Recensement Biziat 1901- Le bourg -
Recensement Biziat 1906- Le bourg -
Au moment du conseil de révision César Etienne PONTHUS exerçait le métier
de sabotier à Biziat.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "Ainé de 8 enfants".
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1901.
Il est libéré le 20/09/1902.
César Etienne PONTHUS se marie à Cruzilles les Mépillat le 25/11/1906
avec Marie Louise BERNOLLIN.
Recensement Biziat 1911- Le bourg -
Recensement Biziat 1911- Le bourg -
- Virginie Marie Suzanne née à Biziat le 29/01/1909; mariée le 25/10/1928
avec Raymond Michel CHAMONARD.
Liste électorale Biziat 1914.
Recensement Biziat 1921- Le bourg -
La guerre
César Etienne PONTHUS est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI 5e compagnie.
Il est tué à Ban de Sapt (Vosges) le 24/07/1915.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale La Fontenelle à Ban-de-Sapt (Vosges).
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Historique du 23e RI |
dont détail : Tel fut le but de l'opération du 24 juillet, dont
l'exécution fut encore confiée au lieutenant-colonel Sohier, et à
laquelle prirent part 7 compagnies du 23e RI. (2e et 3e bataillons) ; Le
groupe cycliste de la 6e D. C; 1 compagnie du 133, RI 1 compagnie du 43e
RIT.
Le terrain sur lequel allait se dérouler l'action était constitué par
les flancs est et sud-est de la hauteur 627, dénudée dans sa partie
haute que nous occupions, mais partiellement boisée sur les pentes qui
s'abaissent assez brusquement, au nord, vers la route
Moyenmoutiers-Launois, à l'est, sur le village de Launois, au sud, vers
le vallon de Frabois.
Les positions allemandes à enlever étaient établies, autour et en avant
du village de Launois, sur les dernières pentes de la hauteur 627.
Trois groupes d'attaque furent constitués : A gauche, quatre compagnies
du 3° bataillon du 23e R.I., sous le commandement du chef de bataillon
Bonnotte.
Au centre, quatre compagnies du 2e bataillon du 23e et une compagnie du
133e sous le commandement du chef de bataillon Rotilet.
A droite, le groupe cycliste de la 6e D.C. sous les ordres du capitaine
Marmier. Les parallèles de départ étaient établies sur la ligne Crête
627 (bois Martignon, ferme de Fayemont), Battant de Bourras.
Les objectifs finaux à atteindre étaient respectivement les trois
groupes de maisons (nord, central et sud) de l'agglomération de Launois,
transformés par l'ennemi en trios puissants centres de résistance.
La, préparation d'artillerie commence le 24 juillet à 16 heures ; les
Allemands ripostent violemment.
A 18 h.22, soit 8 minutes avant l'heure fixée pour le débouché de
l'attaque, l’ennemi exécute un tir de barrage d'une violence inouïe ;
les obus fusants de 150 tombent comme grêle ; une compagnie du 2e
bataillon perd tous ses officiers et ses sous-officiers.
Malgré l'intensité soutenue du bombardement, le lieutenant-colonel
Sohier ordonne l'exécution de l'attaque qui se produit exactement à
l'heure fixée (18h30) avec un élan magnifique, au milieu d'une pluie de
shrapnells.
A gauche, les 9e et 12e, compagnies du 23e, malgré des pertes sérieuses,
atteignent rapidement leurs objectifs ; la 10e compagnie, chargée du
nettoyage des tranchées dépassées par la 1ere ligne, doit livrer un
combat acharné pour remplir sa mission, elle l'exécute entièrement
cependant et capture de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
Au centre, même rapidité d'exécution : les 5e et 6e compagnies du 23e
bondissent de la tranchée de départ sous une pluie de fer et sous le tir
ajusté de deux mitrailleuses allemandes restées intactes.
D'un seul élan, la 1ere ligne atteint les maisons du groupe central de
Launois et s'en empare. Une section de la 5e compagnie continue même son
mouvement jusqu'à l'église de Launois.
Le bataillon lui aussi fait de nombreux prisonniers et enlève deux
mitrailleuses et un matériel considérable.
L'attaque de droite se heurte à des fils de fer non détruits et reste en
butte à un feu intense d'artillerie et de mitrailleuses ; les porteurs
de, cisailles sont tués, les pertes sont très sévères. Le Commandant de
cette colonne d'attaque cherche alors, à tourner l'obstacle par la
droite, en engageant vers les maisons sud de Launois une unité réservée
de son groupe cycliste. L'opération est couronnée de succès et le centre
de résistance allemand se trouve bientôt encerclé de tous côtés.
A minuit, tous les objectifs sont atteints et le 25 juillet à 7 heures,
les défenseurs du centre de résistance, étroitement investi par le
groupe cycliste, se constituent prisonniers.
Pertes du 23e RI (24/07/1915)
Historique du 23ème RI (Anonyme, Fournier, 1920) numérisé par André
Bohly
13
L'opération a donc pleinement réussi ; désormais la possession de la
crête 627 est définitivement assurée et la position de La Fontenel1e
restera intacte entre nos mains jusqu'à la fin de la guerre. En abordant
les lignes ennemies avec un entrain magnifique, le 23e a établi sa
réputation de Régiment d'attaque ; il en est récompensé par une Citation
à l'Ordre de l'Armée, premier fleuron de sa couronne de gloire
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