PONTHUS Jean Marie Xavier
Ses origines
Xavier PONTHUS est né le 5/06/1884 à Biziat.
Son père César avait 39 ans et était sabotier.
Sa mère Jeanne Marie née RAFFIN avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Xavier PONTHUS mesurait 1.71 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Biziat 1896 - Le bourg -
- Benoite Césarine née à Biziat le 25/07/1877; décédée le
10/04/1893 à Biziat.
- Jeanne Marie née à Biziat le 30/07/1878; mariée à Biziat le
21/11/1896 avec Jean Marie FELIX.
- Antoine Célestin né à Biziat le 7/06/1882; marié le 23/11/1907 à
Garnerans avec Jeanne PERNODET.
- Benoite Léontine née à Biziat le 13/08/1886;
- Jean Joseph né à Biziat le 13/09/1888; décédé le 24/10/1888 à Biziat.
- Félix (avec Marie THEVENET) né à Biziat le 20/06/1894; marié à Biziat le
12/11/1920 avec Jeanne Marie Claudine PETITJEAN (soeur de Jean Marie
PETITJEAN); décédé à Chatillon sur Chalaronne le 27/09/1953.
- Marthe née le 23/09/1896 à Biziat.
- Marie Thérèse Clotilde née à Biziat le 9/01/1899; décédée à Lyon 2e le
17/10/1980.
- Cécile Claudia née à Biziat le 1/5/1902.
Sa mère décède à Biziat le 23/12/1888.
Son père se remarie le 6/12/1893 à Biziat avec Marie THEVENET veuve de
Antoine BERRY.
Marie THEVENET est née à Saint André d'Huiriat le 28/04/1859.
Recensement Biziat 1901- Le bourg -
Recensement Biziat 1906- Le bourg -
Au moment du conseil de révision Xavier PONTHUS exerçait le métier de
sabotier.
Il est incorporé au 23e RI le 9/10/1905.
Il est libéré le 28/09/1907.
Xavier PONTHUS se marie à Biziat le 7/10/1910 avec Marie Louise GIROUD
demeurant et née à Biziat le 22/06/1891 (décédée à Bron le 6/06/1973).
En 1911 il est à Garnerans puis Perrex en 1912 où il exerce son métier
de sabotier.
Recensement Garnerans 1911 - Le bourg -
- Jeanne Marcelle née à Garnerans le 31/01/1911; décédée à Bron le
6/10/1964.
Liste électorale Perrex 1914.
La guerre
Xavier PONTHUS est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 28/08/1914 à Gerbéviller (par balle au pied gauche).
Il passe au 407e RI le 29/09/1915 puis au 119e RI le 9/10/1915.
Il est nommé caporal le 13/09/1917.
Il est cité à l'ordre du régiment le 3/09/1917 ; "Excellent soldat calme
et courageux; s'est fait remarqué particulièrement par sa belle attitude
au feu pendant la période du 29 juillet au 12 août 1917".
Il est tué le 19/10/1918 à 9 h au combat de Sissonne à la Cote 118.
Il a reçu la Croix de guerre.
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Historique du 119e RI |
Dont extraits : Les 17 et 18 octobre, bombardements de tous
calibres, harcèlement de mitrailleuses.
Le 19 octobre, l’attaque est ordonnée sur la cote 118 et la route de la
Selve. A 2h30, les bataillons LAPORTE et BEDOURA sont placés sur la base
de départ. Dans chaque bataillon, deux compagnies en ligne et une
compagnie de soutien. Entre les premières lignes et le soutien, il a été
constitué deux détachements chargés de la réduction des nids de
mitrailleuses, composés chacun d’une pièce d’accompagnement, quatre V
.B, quatre grenadiers, un F.M. Les mitrailleuses sont réparties à raison
d’une section par compagnie de première ligne et deux sections par
compagnie de soutien. Des patrouilles poussées dans le bois du Fanion et
vers la cote 118 constatent que l ‘ennemi a renforcé ses défenses
accessoires et que le bois et la cote118 paraissent fortement tenus.
A 9 heures, le tir du 155 est ouvert sur la cote 118 ; il est trop
court. A 9h59, déclenchement du barrage roulant, trop court surtout à
gauche. Il en résulte que les deux compagnies du bataillon BEDOURA et la
compagnie de gauche du bataillon LAPORTE ne peuvent s’élancer qu’à
10h05. L’effort est décousu ; les vagues d’assaut sont immédiatement
prises sous un feu très violent. A droite, les 6e et 7e Compagnies sont
fortement gênées par deux nids de résistance que l’on ne parvient à
réduire qu’à 12 heures, grâce à un mouvement débordant de la 6e
Compagnie appuyé par des éléments du 82eRégiment d’Infanterie. Les deux
mitrailleuses sont prises et leurs servants tués ou capturés. La
progression continue. A gauche, après un combat très vif allant jusqu’au
corps à corps, les 1re et 3e Compagnies prennent pied sur la cote 118 ;
soixante prisonniers et trois mitrailleuses lourdes y sont capturés. Le
sergent FREMONT, commandant un détachement de nettoyeurs a réussi pour
sa part, grâce à une petite manœuvre habile et audacieuse, à en capturer
une avec les servants. A droite, le bataillon LAPORTE, dans le bois du
Fanion, prenait 42 hommes durant la nuit.
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