Biziat
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BONNEFIN Henri François
Ses origines
Henri François BONNEFIN est né le 13/02/1888 à Biziat au bourg.
Son père Jean Marie avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BRENAUD avait 21 ans.
Henri François et Jean Marie BONNEFIN étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri François BONNEFIN mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux roux.
Sa vie avant la guerre
Recensement Biziat 1896 - Dégletagne -
- Léontine née à Vonnas le 20/11/1886; mariée le 18/11/1905 à Biziat avec
Hippolyte GROBON; décédée le 10/09/1973 à Pont de Veyle.
- Maria Antonia née à Biziat le 16/05/1890; mariée le 28/11/1907 à Biziat
avec Benoit Jules DECHAUX; décédée le 27/04/1954 à Cormoranche sur
Saône.
- Jean Benoit Marius né à Biziat le 25/03/1892; décédé à Biziat le
27/01/1966.
- Michel Antonin né à Biziat le 8/01/1895; décédé le 19/07/1954 à Biziat.
- Joséphine Louise née à Biziat le 30/01/1900; mariée à Saint André
d'Huiriat le 26/08/1920 avec Victor Alexandre DOUCET; décédée le
25/04/1978 à Macon.
Recensement Biziat 1901 - Dégletagne -
Recensement Biziat 1901 - Dégletagne - (les autres membre de sa famille)
Recensement Biziat 1906 - Dégletagne -
Au moment du conseil de révision Henri François BONNEFIN exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 8/10/1909.
Il passe au 40e RI le 14/10/1910 et il est libéré le 24/09/1911.
Henri François BONNEFIN se marie à Vonnas le 13/10/1911 avec Jeanne
MARGUIN demeurant à Biziat et née à Vonnas au hameau de Chassin le
5/02/1893 (elle décède chez ses parents au hameau de Chassin à Vonnas le
15/06/1919).
Il réside successivement à :
- Balbins dans la Vienne au château de Donis chez M. ARMAND (1912).
- Saint Maure au 92 avenue Carnot chez Le NOIR (1913).
- Paris au 23 rue de Rivoli 4e A (1913).
- Maisons Laffitte au 20 bis rue de la Muette chez DELANGLE (1914).
Recensement Vonnas 1921 - Chassin - (Lucienne la fille du couple
décédés tous les 2 est chez ses grands parents maternels à Vonnas).
Recensement Vonnas 1926 - Chassin -
La guerr
Henri François BONNEFIN est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 29/08/1914 à Frémonvillers (plaie en séton de la région
deltoïdienne gauche avec large orifice de sortie.
Il est nommé caporal le 8/11/1915.
Il est tué le 23/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
Il est cité à l'ordre du régiment : "Caporal consciencieux et dévoué qui
s'est toujours très bien conduit au feu; a été tué au combat le
23/12/1915".
Croix de guerre avec étoile.
Il est inhumé à la
nécropole nationale Le Vieil-Armand à Wattwiller (Haut-Rhin, France)
tombe 282.
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Historique du 23e RI |
dont extraits : Mais l'ennemi a résolu de ne pas rester sur son
échec du 21, et il prépare de son côté, avec de puissants moyens, un
vigoureux retour offensif. Celui-ci est prononcé, dans la journée du 22,
sur le 152e, qui est écrasé par un tir d'artillerie intense, puis
submergé par la contre-offensive allemande.
L'ennemi reconquiert, en quelques instants, le terrain qu'il avait perdu
la veille ; son avance est heureusement enrayée par une fraction de la
2e compagnie du 23e qui gagne, au plus fort de l'action et malgré de
Lourdes pertes, le sommet de l’Hartmannswillerkopf,
puis par deux compagnies du 3e bataillon qui sont dirigées vers le même
point à partir de 16 heures.
Dans la soirée du 22, une nouvelle attaque est décidée pour la journée
du lendemain, par le général de division.
Cette attaque doit être exécutée par le 2e bataillon (Commandant Cret),
dans le but de reporter notre ligne jusqu'à la Roche-Hellé. La mise en
place des unités d'attaque s'éffectue au milieu d'une terrible tempête
de neige, et sous un violent bombardement qui nous cause quelques pertes
sévères (dans la tranchée dite des Pierres, le sous-lieutenant Ecuer et
28 hommes de la 12e compagnie sont tués par le même obus). Dans
l'après-midi, la tempête redouble de rage ; il devient bientôt évident
que toute préparation d'artillerie sera rendue impossible par
l'insuffisance de visibilité des objectifs. Contre-ordre est alors donné
par le général de division : Les 1er et 2e bataillons restent en
première ligne; le 3e bataillon, qui s'était formé en soutien des deux
premiers, se réinstalle dans les camps.
A partir du 23 décembre, l'initiative des opérations nous échappe
définitivement et il ne sera plus, désormais, question que d'enrayer les
nouvelles tentatives de l'ennemi, qui, de son côté, va s'efforcer, mais
en vain, de compléter son succès du 21 et de s'emparer de tout le massif
de l' Hartmannswillerkopf.
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