Biziat
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THOINON dit BOISSON Jean Marie
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THOINON dit BOISSON Jean
Marie Alphonse
Ses origines
Jean Marie THOINON est né le 6/08/1883 à Biziat au hameau des Calandras.
Son père Joseph avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Justine née LOTH avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie THOINON mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain clair
et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Biziat 1896 - Les Servettes -
- Jeanne Justine née à Biziat le 20/02/1876; mariée à Biziat le 26/11/1897
avec Marie Antoine BOUCHY; décédée le 1/01/1963 à Vonnas.
- Claude né à Biziat le 2/10/1874; marié à Saint Trivier sur Moignans le
21/11/1908 avec Marie Augustine CRESSANT; décédé à Méximieux le
3/04/1968.
- Joseph Claude né à Biziat le 6/01/1878; marié à Biziat le 10/11/1909
avec Jeanne Marie DESCHER.
- Louis Benoit né à Biziat le 21/11/1879; marié à Saint Julien sur Veyle
le 5/09/1905 avec Marthe COINTET; décédé près de Ypres le 16/03/1915
(blessé à la tête le 15/03/1915 vers 19 h 20 à Zonnebeke); inhumé à la
Nécropole nationale Saint-Charles de Potyze (Ypres) Tombe 210; son nom
figure sur le monument aux morts de Sancé (Saône et Loire).
Monument aux morts de Sancé.
- Jean Marie né à Biziat le 14/06/1881; décédé le 22/06/1881.
- Benoit né à Biziat le 28/05/1882; décédé le jour même.
- Henriette Joséphine née à Biziat le 2/10/1885; mariée à Biziat le
14/11/1904 avec ; décédée le 11/06/1977 à Saint André d'Huiriat.
- Henri François né à Biziat le 16/10/1887.
- Benoit Louis né à Biziat le 8/11/1890; décédé le 20/11/1890.
- Marie Cécile née à Biziat le 20/01/1892; mariée à Biziat le 1/12/1908
avec Benoit Léandre VIVIER; décédée à Pont de l'Isier le 26/08/1954.
- Nazaire Jean Marie né à Biziat le 28/07/1894; marié à Biziat le
15/01/1925 avec Césarine Adélaide DEROCHE; décédé le 13/06/1973 à Macon.
Recensement Biziat 1901 - Les Servettes - (Jean Marie THOINON ne figure
plus sur le recensement de Biziat).
Au moment du conseil de révision Jean Marie THOINON exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 15/11/1904.
Il est libéré le 28/03/1907 (soutien de famille).
Jean Marie THOINON était célibataire.
Liste électorale Biziat 1910.
Recensement Biziat 1911 - La Route -
La guerre
Jean Marie THOINON est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 11/03/1918 dans la région de Bures (Meurthe et Moselle).
Il est cité à l'ordre du régiment le 14/03/1918 : "Excellent soldat;
a toujours fait son devoir depuis le début de la campagne; chargé de
conduire le ravitaillement de sa compagnie dans une zone
particulièrement soumise aux bombardements est tombé glorieusement dans
l'accomplissement de sa mission".
Croix de guerre avec étoile.
Il a été inhumé au cimetière d'Einville rangée 5 tombe 29.
Il a été transféré à la
Nécropole Nationale de Courbesseaux tombe 754
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Historique du 23e RI |
dont extraits : Concentré à la fin de décembre 1917 dans la région
d'Einville, le Régiment reposé, réorganisé, ayant comblé ses pertes,
occupa, en alternant avec les autres régiments de la Division, le
secteur de Bauzemont (près de la forêt de Parroy) secteur calme où
aucune opération n'avait été exécutée depuis longtemps, et où, au début
de l'occupation tout au moins, l'activité de l'ennemi ne se manifesta
que par quelques tirs d'artillerie.
Cependant, le haut commandement, averti de l'imminence de l'offensive
allemande, était dans la nécessité de vérifier très exactement, sur tout
le front, l'ordre de bataille ennemi. Il ordonne, dans ce but, de
fréquentes reconnaissances et même des opérations plus importantes,
telles que celle qui fut exécutée, le 21 février, par le 23° R. I.,
devant Réchicourt-la-Petite et à laquelle participa brilla m ment le 3e
bataillon du Régiment.._
Cette opération, très bien montée et remarquablement exécutée, permit de
faire 180 prisonniers (dont 3 officiers) et de constater que les unités
allemandes qui nous faisaient face n'avaient pas été renforcées.
Dans ces conditions nouvelles, le secteur perdit rapidement son calme
primitif et, surtout à partir du déclenchement de la première offensive
allemande (21 mars), le bombardement journalier et de fréquents coups de
main, rendirent assez pénible le séjour en secteur.
Extrait des pertes du régiment.
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