Biziat
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BONNEFIN Jules


Ses origines

Jules BONNEFIN est né le 17/10/1884 à Biziat au bourg.
Son père Claude avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marguerite née LAURENT avait 24 ans.
Ses parents se sont mariés le 18 novembre 1878 à Biziat.
Jules et Pierre BONNEFIN étaient frères.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jules BONNEFIN mesurait 1.69 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Biziat 1896 - Calendras -

 - Jeanne Marie née le 25/01/1880 à Biziat; mariée le 8/11/1902 à Bourg avec Emile Claude PROST; remariée à Bourg le 24/03/1923 avec ?; décédée à Saint Nicolas (Pas de Calais) le 21/11/1953.
 - Henri Benoit né le 24/03/1882 à Biziat; décédé le 2/2/1908 à Craponne.
 - Jeanne née le 12/04/1890 à Biziat.
 - Jean Claude né le 31/07/1892 à Saint Julien sur Veyle; marié à Saint Nicolas le 15/02/1947 avec Maria Julie HENCK; décédé le 10/02/1976 à Dombasle sur Meurthe.
 - Louis Joseph né à Biziat au hameau de Bey le 11/08/1894; marié à Cruzilles les Mépillat le 6/03/1924 avec Marie Antoinette PERRAUD; remarié à Paris 8e le 6/09/1917 avec Marie Léontine Rosa MALMAZET

Sa mère décède à Bourg en Bresse le 7/02/1905.
Son père se remarie à Bourg le 1/12/1905 avec Marie Françoise GRILLET demeurant à Bourg et née à Saint Sylvestre (Haute Savoie) le 26/04/1867.
Son père décède le 21/01/1909 à l'hôpital de Bourg; il résidait alors au 42 boulevard de Brou.

Au moment du conseil de révision Jules BONNEFIN exerçait le métier de manoeuvre à Bourg en Bresse.
Il est incorporé au 23e RI le 9/10/1905.
Il est libéré le 28/09/1907.
Fin 1907 il est à Lyon au 16 rue Victor Hugo (2e) puis à partir de 1908 à Bourg en Bresse au 42 boulevard de Brou.
Il se rengage pour 5 ans à terme résiliable le 10/03/1909 au titre du 8e régiment d'infanterie coloniale.
Il passe au 10e colonial le 17/12/1911 puis au 16e colonial le 9/03/1912.
Il se rengage pour 3 ans à compter du 10/05/1914.
Il passe au 22e régiment d'infanterie coloniale le 24/07/1914.
Il a servi au Tonkin du 17/12/1911 au 8/03/1912 et a fait partie du corps expéditionnaire en Chine du 9/03/1912 au 7/09/1914.
 

La guerre

Jules BONNEFIN est nommé caporal le 18/09/1914 et il passe au 22e colonial le 19/09/1914.
Il est nommé sergent le 5/03/1915.
Il disparait au cours des combats à Massiges (Marne) le 25/09/1915 et son corps est retrouvé le 5/10/1915.
Son frère l'a vu tomber et a procédé lui même à son inhumation.
Il a été transféré à la Nécropole Nationale 'PONT-DE-MARSON' à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne) tombe 515.
 

Historique du 22e colonial

dont extraits :

25 septembre : Les troupes d'assaut occupent leurs emplacements avant le jour.

Le dispositif est le suivant de l'ouest à l'est : 2e D. I. C.; 3e D. I. C.; 151e D. I.
A la 6e brigade, le 22e colonial est en première ligne avec le 1er bataillon (MAUGEOT) et le 3e bataillon (ROGUIN); le 2e bataillon en réserve de régiment. Le 24e colonial tient les tranchées de départ et doit se regrouper comme réserve de D. I.
Après l'assaut. Le bataillon GOIGOUX, du 24e, est rattaché à la 4e brigade pour faire la liaison entre les troupes d'attaque du « médius » et de l' « index ».
L'objectif du régiment est Rouvroy. La première position allemande à attaquer est l' « index » de la Main de Massiges.
Le temps, très beau pendant la préparation, se couvre; pluie fine par moments.
L'assaut est donné à 9h 15.
Le ruisseau de l'Étang est franchi sans trop de difficultés, mais l'action des mitrailleuses se fait sentir dès que les troupes d'assaut abordent la Main de Massiges; notamment une mitrailleuse située dans la partie sud-ouest du « médius » cause de très fortes pertes aux éléments du 22e colonial escaladant l' « index » (bataillon ROGUIN).
Toutefois, sous l'impulsion du commandant MANGEOT, qui rallie tous les éléments épars du régiment, l' « index », premier objectif, peut être considéré comme acquis vers 15 heures.
Le colonel commandant la Ge brigade porte son P. C. sur l' « index » vers le milieu de l'après-midi.
A notre droite, le 5e colonial, renforcé du bataillon GOIGOUX du 24e, a enlevé le « médius »; mais le 4e- colonial subit une réaction très forte sur l' « annulaire .
Toute tentative pour pousser en avant l'artillerie a été arrêtée net au pont de Massiges par l'action des mitrailleuses ennemies.
L'artillerie adverse a peu réagi pendant la journée. Au cours de la nuit, elle exécute des harcèlements sur l' « index », le « médius » et le vallon de l'Étang.

26 septembre.  L'attaque continue par des actions à la grenade dans les boyaux.