Biziat
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BONNEFIN
Jean Marie
Ses origines
Jean Marie BONNEFIN est né le 27/11/1896 à Biziat au hameau de
Dégletagne.
Son père Jean Marie avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BRENAUD avait 31 ans.
Henri François et Jean Marie BONNEFIN étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie BONNEFIN mesurait 1.66 m; il avait les cheveux blond et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Biziat 1896 - Dégletagne -
- Léontine née à Vonnas le 20/11/1886; mariée le 18/11/1905 à Biziat avec
Hippolyte GROBON; décédée le 10/09/1973 à Pont de Veyle.
- Maria Antonia née à Biziat le 16/05/1890; mariée le 28/11/1907 à Biziat
avec Benoit Jules DECHAUX; décédée le 27/04/1954 à Cormoranche sur
Saône.
- Jean Benoit Marius né à Biziat le 25/03/1892; décédé à Biziat le
27/01/1966.
- Michel Antonin né à Biziat le 8/01/1895; décédé le 19/07/1954 à Biziat.
- Joséphine Louise née à Biziat le 30/01/1900; mariée à Saint André
d'Huiriat le 26/08/1920 avec Victor Alexandre DOUCET; décédée le
25/04/1978 à Macon.
Recensement Biziat 1901 - Dégletagne -
Recensement Biziat 1906 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Jean Marie BONNEFIN exerçait le métier
de cultivateur.
La guerre
Jean Marie BONNEFIN est incorporé le 9/04/1915 au 44e RI 3e compagnie de
mitrailleuses.
Il est tué le 16/04/1917 au secteur du
Godat (Marne).
Il est cité à l'ordre du régiment le 30/04/1917 : "Agent de liaison
brave et courageux; a été tué le 16/04/1917 au moment où il portait un
ordre à sa section".
Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Historique du 44e RI |
dont extraits : Dans la nuit du 15 au 16 avril 1917, le 44e occupe
les parallèles de départ du
secteur du Godat qu'il a organisées en vue de l'offensive. Il est
à l'aile gauche de la 14e division, qui a pour mission de s'emparer du
fort de Brimont en le contournant par le nord. Son objectif final est la
grande route de Reims à Neufchâtel, à 7 kilomètres du point de départ.
Il est défendu par une première position étayée de points d'appui
solides, par trois positions intermédiaires et des bois organisés ; plus
de deux ans d'immobilité ont permis à l'ennemi de pousser jusqu'à la
perfection ses lignes de défense, qu'une artillerie nombreuse a encore
récemment renforcées. Le 16 avril, à 6 heures, le régiment, d'un seul
bond, sort des places d'armes et monte à l'assaut.
Le lieutenant-colonel NIÉGER est, peu après, grièvement blessé sur la
deuxième ligne allemande. Le commandant DE PÉLACOT prend alors le
commandement. A peine le bataillon de tête a-t-il enlevé la première
position du Bois-en-Potence où son chef, le commandant VERGNE, trouve la
mort, que les deux autres bataillons le dépassent. Le bataillon DUBIN, à
gauche, s'empare d'une partie du Bois-Séchamp, mais il est obligé de
stopper, le mont Spin restant toujours aux mains de l'ennemi. Il résiste
là, toute la journée, à de furieuses contre-attaques et, sous le
martèlement de l'artillerie ennemie, s'accroche au terrain dont il ne
cède pas un pouce.
Le 2e bataillon progresse vigoureusement à droite, constamment en avance
sur l'horaire prévu. Sous les ordres du capitaine ARLABOSSE, il enlève
successivement la partie sud du Champ-du-Seigneur, une ligne de
tranchées intermédiaires, la voie ferrée de Reims à Laon et, avec
quelques éléments du bataillon DUBIN qui opèrent en liaison avec lui, il
aborde les bois de la Grande-Tournière et de la Grande-Navière ; il s'en
empare en même temps que des batteries allemandes encore en action. Mais
la situation est critique. Cette progression rapide de 4 kilomètres
laisse le flanc gauche découvert. Pendant que le bataillon ARLABOSSE
s'organise hâtivement, le bataillon VERGNE qui, malgré de lourdes
pertes, a formé quelques groupes de combat, tente, avec des effectifs
valeureux mais bien faibles, de boucher ce trou de 4 kilomètres et de se
relier avec le bataillon DUBIN.
Une forte contre-attaque ennemie se déclanche, un léger mouvement de
repli est prescrit pour permettre à la division de se rallier et
d'offrir une meilleure résistance. Sur cette nouvelle position, le
régiment éprouvé s'installe, soutient vigoureusement le combat pendant
plusieurs jours, et enraye la poussée de l'ennemi. La journée du 16
avril donne au régiment 550 prisonniers, dont 1 chef de bataillon et 8
officiers, plus de 30 mitrailleuses, un grand nombre d'engins de
tranchées et 5 batteries d'artillerie de divers calibres. Cette bataille
vaut au 44e sa deuxième citation à l'ordre de l'armée, qui lui confère
le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre.
Extrait des pertes du régiment.
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