BILLOUD Marcel
Ses origines
Marcel BILLOUD est né le 4/09/1898 à Saint Jean sur Reyssouze au
Mollard.
Son père
Hippolyte avait 48 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née BELFY avait 40 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marcel BILLOUD mesurait 1.71 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Jean sur Reyssouze 1896 - Le Mollard - (avant
sa naissance)
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Joséphine Césarine née le 5/09/1876.
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Marie "Céline" née le 8/04/1878.
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Pierre "Hippolyte" né le 29/01/1882.
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Claudius né le 24/03/1884.
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Camille né le 19/06/1888.
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Marie Valérie née le 22/04/1895.
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Félix né le 10/05/1901.
- Henri Joseph né le 6/02/1904 au Vernay; marié à Lyon 3e le 30/11/1929
avec Elisa Marguerite Thérèse ROUSSE.
Recensement Reyssouze 1911 - Vernay -
Au moment du conseil de révision Marcel BILLOUD exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Marcel BILLOUD est incorporé au 171e RI le 3/05/1917.
Il passe au 105e RI le 31/12/1917 puis au 283e RI le 6/06/1918.
Il est blessé le 10/06/1918 devant Venette (Oise) par éclat de bombe
d'avion.
Son décès sera constaté le 13/06/1918; il est inhumé au cimetière
militaire de la Folie (Oise).
Son décès sera fixé au 11/06/1918 par le tribunal de Bourg le
22/11/1921.
Extrait historique du 283e RI : A peine relevé à la fin de mai, le
Régiment était à nouveau alerté le 3o du même mois, dirigé en toute hâte
par une marche de nuit de plus. de 3o kilomètres sur le terrain de la
bataille de l' Aisne, il était placé en soutien derrière la 55e Division
d'Infanterie, créait en quelques-jours par un travail acharné une solide
position d'arrêt au nord d'Attichy.
Le 10 juin, île Régiment était à nouveau alerté et ramené par une marche
pénible dans la région de Compiègne, pour faire face à la troisième
attaque allemande.
Après plusieurs journées de déplacements successifs très difficiles,
rendus des plus pénibles par des bombardements par avions qui lui
causaient de lourdes pertes, le Régiment est engagé. Par une attaque
rapide et résolue, il bouscule l'ennemi qui progresse sur Compiègne, le
refoule et l'arrête définitivement au nord du Matz, reprend le village
de Mélicocq, capture une trentaine de prisonniers et 7 mitrailleuses.
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