Reyssouze
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PEZET
Jean Casimir
Ses origines
Jean Casimir PEZET est né le 3/03/1884 à Paris 11e A.
Il est le fils de
Pierre et de VALETTE Toinette
Sa vie avant la guerre
Jean Casimir PEZET se marie à Reyssouze le 31/08/1908 avec
Delphine COLIN couturière née à Curciat Dongalon le 9/04/1887 et
résidant à Reyssouze..
Il était instituteur et résidait à Paris rue Dufresnoy.
Son père était décédé.
Le couple aura un fils prénommé Guy.
Delphine COLIN se remarie le 18/10/1919 à Paris 17e avec Jean TEILLET;
elle décède le 8/11/1978 à Barneville-Carteret (Manche).
La guerre
Jean Casimir PEZET sert au 21e régiment d'infanterie coloniale (1er
bataillon 2e compagnie) avec le grade d'adjudant.
Il est tué le 1/07/1916 à Dompierre-Becquincourt dans la Somme.
Il est inhumé à la
nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt tombe 735.
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Historique du 21e régiment d'infanterie. |
Le 1 er juillet, à 5 heures, les troupes sont en place : 2e bataillon
(commandant MOREL) à droite, 3e bataillon (commandant LE BOULANGER) à
gauche, 1er bataillon (commandant DORÉ) en réserve de brigade. La
matinée est brumeuse, le temps lourd.
De 7 heures à 7 heures 30 l'artillerie exécute un simulacre de
préparation immédiate d'attaque, correspondant à l'assaut donné au nord
de la Somme par le 20e corps et les Britanniques et dont un message reçu
à 8 h.55 annonce le succès.
De 9 heures à 9 heures 30, la préparation effective se fait sur notre
front. Nos mines explosent.
A 9 heures 30, les vagues s'élancent dans un ordre parfait, franchissent
le « no man's land » et atteignent les premières lignes ennemies,
profondément bouleversées. A 9 heures 45, la première vague occupe la
tranchée Heinrich et Dompierre nivelé par nos canons. Le brave capitaine
ROZAN, de la C. M., est tué près du cimetière, en faisant mettre sur le
terre-plein, des pièces en batterie contre l'ennemi en fuite. Pendant
que la troisième vague nettoie le village, les unités d'assaut, toujours
en ordre, marchent du même élan sur Becquincourt, le Moulin et Bussus,
objectifs de fin de journée, qui sont atteints vers 11 heures, presque
sans pertes.
Les réserves du régiment serrent dans nos tranchées de départ. 400
prisonniers, 6 mitrailleuses, 1 groupe électrogène et un important
matériel restent entre nos mains. A 15 heures 45, l'ordre arrive
d'attaquer la tranchée Brunehilde, 2e position allemande devant laquelle
nos reconnaissances ont constaté la présence d'épais réseaux non
détruits et dont nous sépare un glacis de 600 mètres sans défilements ni
abris. Après une préparation d'artillerie de 20 minutes qui, de 17
heures 40 à 18 heures, a pilonné la position, l'infanterie s'élance. A
gauche, où le commandant LE BOULANGER a décidé de donner l'assaut à la
grenade par le boyau de la Faim, la progression de nos équipes de
grenadiers, superbement entraînées par le sous-lieutenant MÉQUIN et le
sergent CHAMBRON, est irrésistible. Atteinte par ces braves et
furieusement attaquée, la tranchée Brunehilde est enlevée sur une
longueur de 150 mètres, d'où l'ennemi ne pourra réussir à les déloger.
Menée par le terre-plein, l'attaque de droite se trouve prise sous le
feu terrible des mitrailleuses d' Assevillers et ne peut atteindre la
tranchée. Le sous-lieutenant DUPUY est tué. Le commandant MOREL, blessé,
refuse de quitter son poste (il ne sera évacué que le 6, après la
relève). Son adjudant-major, le capitaine DEMOGUE, est blessé en même
temps que lui ainsi que le médecin-major de 2e classe GAILLARD, le
lieutenant BOUSQUET et les sous-lieutenants VIGUIÉ, OUDENOT et SCHNŒBELÉ.
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