Reyssouze
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BOYAT Pierre Louis
Ses origines
Pierre Louis BOYAT est né le 9/12/1896 à Reyssouze.
Son père Auguste avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née SAUNIER avait 20 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Louis BOYAT mesurait 1.67 m; il avait les cheveux noir et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Reyssouze 1911.
- Albert François né le 13/11/1901 à Reyssouze; décédé le 15/02/1981 à
Reyssouze.
Au moment du conseil de révision Pierre Louis BOYAT exerçait le métier
de cultivateur.
La guerre
Pierre Louis BOYAT est incorporé au 44e RI le 9/04/1915.
Il est tué le 10/08/1916 au bois de Hem à l'est de Curlu (Somme).
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Historique du 44e RI |
dont extraits : Le 21 juillet, la division est transportée sur la
Somme où l'on se bat déjà depuis quelques jours. Le 44e est à
l'avant-garde.
Dès le 9 août, deux compagnies du bataillon VIGNAUD attaquent le bois de
la Pépinière, au nord de Cléry. C'est le capitaine LAMARQUE qui est à
leur tête, un vieux soldat de 58 ans, qui a voulu servir dans un
régiment de l'active ; il tombe mortellement blessé en plein assaut.
Le 11 août, le 2e bataillon s'engage contre le bois de Hem. Le bois tout
entier et un chemin creux qui le borde ont été fortifiés comme un réduit
: partout des abris, quelques-uns en maçonnerie ; partout des nids de
mitrailleuses qu'en raison du terrain l'artillerie ne peut parvenir à
contrebattre efficacement. Vers 10 heures, de la parallèle où ils
attendent avec impatience le moment de l'assaut, les hommes bondissent,
alignés comme pour un défilé. C'est la belle guerre à la française, le
mouvement, l'offensive. Les Allemands se défendent en désespérés. Leux
feux de flanc prennent le 2e bataillon à revers et nos pertes sont
lourdes ; mais elles sont payées au centuple. Le bois de Hem est enlevé
et, le lendemain, lorsque les 1e et 3e bataillons font le passage de
ligne pour attaquer à leur tour, c'est un sol jonché de débris de toutes
sortes qu'ils traversent, où les cadavres allemands forment d'horribles
tas. Le régiment a pour objectif un système de défense sur le sommet
d'une croupe qui barre l'accès d'un long ravin. L'organisation est
étayée par un chemin creux qui constitue une place d'armes de choix pour
l'ennemi. Mais une préparation d'artillerie formidable bouleverse les
organisations adverses ; les vagues d'assaut progressent rapidement, les
mitrailleuses crépitent. A toute allure, nos hommes ont envahi les
tranchées.350 Allemands se rendent, et les défenseurs qui restent sont
cloués sur place, à la baïonnette, dans un corps à corps furieux.
L'adversaire réagit, sort de ses places d'armes, contre-attaque. Mais
toutes les précautions sont prises : mitrailleuses, fusils mitrailleurs,
canons de 37 sont braqués vers le ravin d'où part la contre-attaque.
Sous ce feu d'enfer, les bataillons ennemis s'arrêtent, tourbillonnent
et disparaissent.
Extrait des pertes du 44e RI
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