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PICARD Félix Louis François
Ses origines
Félix Louis PICARD est né le 17/10/1891 à Reyssouze.
Son père François Marie avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Céline née PELISSON avait 27 ans.
Ses parents se sont mariés à Reyssouze le 7/10/1886.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Félix Louis PICARD mesurait 1.72 m; il avait les cheveux châtain clair
et les yeux châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Reyssouze 1896.
Recensement Reyssouze 1911
 .
Recensement Reyssouze 1911.
- Marie Claudine née à Reyssouze le 10/04/1887; décédée à Reyssouze le
28/04/1894.
- Marie Victorine née le 5/12/1889 à Reyssouze; mariée le 15/05/1919 à
Paris avec Lucien Jules CROIGE; décédée à Paris 14e le 5/02/1963.
- François Emile né le 5/02/1903 à Reyssouze; marié à Chavannes sur
Reyssouze le 26/12/1930 avec Marie Thérèse BELLAY; décédé le 23/06/1976
à Chavannes sur Reyssouze.
Au moment du conseil de révision Félix Louis PICARD exerçait le métier
de cultivateur.
Il est classé soutien indispensable de famille le 4/09/1912.
Il est incorporé le 10/10/1912 au 23e RI.
La guerre
Félix Louis PICARD est blessé le 22/06/1915 à la Fontenelle (plaie de la
jambe par éclat d'obus).
Il passe au 42e RI le 21/09/1915.
Il disparait le 16/04/1917 à Berméricourt (Marne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 6/10/1921.
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Historique du 42e régiment d'infanterie |
En février et en mars 1917, le 42e occupe un secteur entre
Berry-au-Bac et Loivre (La Neuville, le Godat). Il y exécute, sous de
violents tirs d'artillerie, tous les travaux qu'exige la préparation
d'une offensive.
Le 16 avril, il attaque avec le 35e à la hauteur de l'Écluse de Gaudart,
traverse d'un seul élan le canal de l'Aisne et le marais de Loivre,
franchit la voie ferrée de Reims à Laon et atteint le village de
Berméricourt qu'il occupe et où il résiste énergiquement. Mais les
unités qui l'encadrent n'ayant pu progresser, il doit abandonner une
partie du terrain conquis : il ne s'y résout qu'en luttant pied à pied
et en occasionnant de fortes pertes à l'ennemi. Le 19, malgré les vides
creusés dans ses rangs, il attaque à nouveau et se couvre encore de
gloire.
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