MOREL Louis Marcel
Ses origines
Louis Marcel MOREL est né le 23/11/1894 à Reyssouze.
Son père Joseph Marie avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Alexandrine née PENET dit THENOZ avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis Marcel MOREL mesurait 1.71 m; il avait les cheveux noir et les
yeux marron foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Reyssouze 1896.
Recensement Reyssouze 1911.
- Jeanne Marie née le 2/08/1893 à Reyssouze; mariée à Reyssouze le
17/02/1912 avec Claude PHILIPPE; décédée à Chardonnay (Saône et Loire)
le 29/06/1950.
- Marie Thérèse née le 17/10/1900 à Reyssouze; mariée à Reyssouze le
20/06/1960 avec François GUICHARD;
décédée à Pont de Vaux le 30/12/1976 à Pont de Vaux.
- André Pierre née le 26/07/1907 à Reyssouze; décédé le 24/07/1987 à Pont
de Vaux.
Au moment du conseil de révision Louis Marcel MOREL exerçait le métier
de cultivateur.
Il était célibataire.
La guerre
Louis Marcel MOREL est incorporé le 1/09/1914 au 59e régiment
d'artillerie.
Il passe au 259e régiment d'artillerie (21e batterie) le 1/04/1917.
Il est blessé aux deux cuisses, à la poitrine et au bras gauche par des
éclats d'obus le 15/07/1917.
Il décède de ses blessures le 16/07/1918 à 8 h 25 du matin à l'ambulance
14/22 à Ecury-sur-Coole (Marne).
Il a été cité à l'ordre du régiment : "Conducteur très brave, très
sérieux; au front depuis le début; a pris part à tous les combats avec
sa batterie; blessé grièvement dans la nuit du 15 juillet en amenant les
avant-trains sur la position de batterie soumise à un violent
bombardement."
|
Historique du 259e régiment d'artillerie. |
dont extraits : Le Régiment fournit un
effort considérable pendant la première quinzaine de juillet
(changements de position, tirs de harcèlement et d'interdiction). Le 15
juillet, à 0 h. 10, la préparation allemande débute soudaine et violente
; notre contre préparation offensive est déclenchée à 0 h. 15 ; les tirs
sont exécutés sous un feu intense d'obus explosifs et toxiques. L'ennemi
arrive, vers 6 h. 30, devant notre ligne de résistance, mais ne peut la
dépasser ; vers 10 heures, il reflue en désordre à 1 000 mètres de notre
première ligne, intégralement maintenue. Durant la journée du 15 et les
jours suivants, l'ennemi exécute, sans plus de succès, ses opérations
d'attaque. Les pertes du 259e pour la journée du 15 sont : de 21 tués,
dont 2 officiers et 57 blessés ; les batteries ont tiré 33.000 coups.
En août, le Régiment occupe les mêmes
positions, dans la région Auberive, Jonchery, Saint-Hilaire.
Ecury sur Coole (en rose)
Soldats du 259e RA morts en 14-18.
|