Reyssouze
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MORIER Jean Claude
Ses origines
Jean Claude MORIER est né le 3/08/1882 à Manziat au hameau du Pinoux.
Son père Claude avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née LOTH avait 37 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude MORIER mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain foncé
et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Son père décède le 23/09/1895 à Asnières.
Recensement Asnières 1901 (la date de naissance indiquée sur ce
document "juillet 1881" est erronée).
- Marie Louise née le 16/12/1871 à Manziat; mariée à Asnières le
18/06/1892 avec Bertrand Emile JANIN; décédée le 24/06/1896 à Asnières.
- Julie née le 4/09/1878 à Manziat; mariée le 28/11/1895 à Asnières avec
Jean Marie FERRAND; divorcée le 12/04/1904; décédée à Lille le
30/09/1959.
- Marguerite née le 30/03/1885 à Vésines; mariée à Asnières le 10/11/1906
avec
Marie Joseph Hippolyte GUILLERMIN.
Au moment du conseil de révision Jean Claude MORIER exerçait le métier.
de cultivateur à Asnières.
Il bénéficie d'une dispense article 21 : "fils unique de veuve".
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1903.
Il est libéré le 21/09/1904.
Il s'installe le 28/11/1906 à Reyssouze.
Jean Claude MORIER se marie le 8/06/1910 à Reyssouze avec Marie Julie
CHARDON demeurant et né à Reyssouze le 13/06/1882.
Il reconnait lors de son mariage Hélène Marie Antoinette née le
26/04/1906 à Reyssouze.
Recensement Reyssouze 1911 - Vernay -
Recensement Reyssouze 1911 - Vernay -
Le couple a eu 3 enfants :
- Hélène Marie Antoinette née le 26/04/1906 à Reyssouze au
hameau de Vernay; mariée à Roanne le 25/10/1940 avec Marcel BERNARD;
décédée le 13/08/1978 à Reyssouze.
- Adolphe Julien né le 7/04/1911 à Reyssouze au hameau de Vernay; décédé à
Reyssouze le 5/07/1911.
- Germaine née le 10/03/1912 à Reyssouze au hameau de Vernay; décédée à
Reyssouze le 21/03/1912.
La guerre
Jean Claude MORIER est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI (5e compagnie).
Il est tué le 29/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
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Historique du 23e RI |
dont extraits : A partir du 25 décembre, et à la suite de
différentes relèves, tout le secteur dit du Rehfelsen (pente sud de l'
Hartmann) est occupé par le 23e, sous les ordres du lieutenant-colonel
Sohier qui a son P. C. au Faux-Silh deux bataillons, 2e (Crest) à
gauche, 3e ( Bonnette) à droite, sont en première ligne ; le 1er
bataillon (Gardelle) est en soutien dans les camps.
L'occupation et l'organisation des nouvelles positions sont rendues
particulièrement pénibles par les intempéries, la dureté du sol rocheux
et un bombardement continuel par torpilles, grenades et obus qui
interdit tout travail de jour.
On se met pourtant au travail avec ardeur, et les longues nuits d'hiver
couvrent, tant bien que mal, l'activité organisatrice de nos hommes.
Mais, dès le 28 décembre, l'ennemi reprend l'offensive.
Ce jour-là, à 18 heures, par une nuit noire et un temps pluvieux, les
Allemands qui ont préparé l'attaque par un bombardement intense dans le
courant de l'après-midi, descendent, en trois vagues, de la Roche-Hellé
et du Rocher-Wickle et attaquent de front et de flanc à la grenade les
compagnies en première ligne du 2e bataillon. Les deux premières vagues
sont repoussées, mais la troisième réussit à s'infiltrer entre les 6e et
'7e compagnie, coupant du gros du bataillon cinq sections de ces deux
dernières compagnies.
La situation peut, heureusement, être rétablie avec rapidité, grâce ic
l'énergique résistance des fractions d'aile et à l'intervention du ler
bataillon qui vient étayer et recueillir le 2e bataillon sur la deuxième
position.
Dès le lendemain, et malgré l'intensité du bombardement, l'organisation
défensive de la nouvelle ligne est entreprise.
Mais l'ennemi n'a point encore renoncé à nous chasser de l’Hartmann ; le
30 décembre, il prononce, sur le front du 3e bataillon, deux violentes
attaques que la 11e compagnie arrête net.
Extraits des pertes du 23e RI
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