Reyssouze
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COUDURIER CURVEUR Claude Marie Alexandre


Ses origines


Alexandre COUDURIER CURVEUR est né le 28/07/1885 à Boz au hameau de Montrillon.
Son père Etienne Marie avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née COUDURIER avait 25 ans.
Ses parents se sont mariés le 29/01/1880 à Boz.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alexandre COUDURIER CURVEUR mesurait 1.83 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Reyssouze 1901.

 - Marie Philiberte Mélanie née le 1/06/1882 à Boz; mariée à Reyssouze le 29/11/1902 avec Joseph GEUGNON.


Au moment du conseil de révision Alexandre COUDURIER CURVEUR exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1906.
Il est libéré le 9/01/1908.


Recensement Reyssouze 1911.

Alexandre COUDURIER CURVEUR devait être célibataire.
 

La guerre

Alexandre COUDURIER CURVEUR est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il est tué le 25/08/1914 à Méhoncourt.

Historique du 223e RI

Dont extrait : Le 19 août, il est enlevé en chemin de fer et transporté en Lorraine ; il débarque, l’état-major et le 5e bataillon (VIDAL), à Charmes, le 6e bataillon (LASSAVE), à Damelevières. Les deux bataillons se rendent par route à Méhoncourt (13 kilomètres sud-ouest de Lunéville), où ils arrivent le 21. Un groupement provisoire affecte le Régiment à la 147e brigade (général DURUPT). Il reçoit l’ordre de construire des tranchées de part et d’autre de la route Bayon - Lunéville, pour arrêter l’invasion allemande à la suite de la retraite de Morhange.
Le 24 août, le bataillon LASSAVE occupe les trachées entre Méhoncourt et Romain, en première ligne ; il est soumis à un violent bombardement qui ne lui cause que des pertes très légères. Le bataillon VIDAL est en deuxième ligne.
Le 25 août, au matin, l’ordre d’attaque est donné. Le 223e est en première ligne, ayant à sa droite le 36e colonial, à sa gauche, il est en liaison avec la brigade DAUVIN du 16e corps. Pour la conquête de ses objectifs, les lisières du bois de Clairlieu, il mène pendant toute la journée un rude combat au sud du village de Méhoncourt ; pendant la progression, il est soumis à des feux d’enfilade très meurtriers partant de la station d’Einvaux. Il perd trois officiers tués, lieutenant-colonel BROUET, sous-lieutenant Pierre GOUJON, député de l’Ain et sous-lieutenant BALLICIONI, quatorze officiers blessés dont le capitaine BOUSSARD, qui meurt le lendemain de ses blessures, et six cents hommes tués, blessés ou disparus. A la suite de ce combat, l’ennemi se retire sur Lunéville.







Bilan de la journée du 25/08/1914 :