BON Claude
Ses origines
Claude BON est né le 14/04/1879 à Chevroux.
Sa mère
Reine BON
avait 17 ans et était cultivatrice.
Son père était inconnu.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude BON mesurait 1.62m; il avait les cheveux châtain foncé et les
yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 0 : ne sait pas lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Claude BON a eu 2 frères de père inconnu :
- Joseph né le 21/09/1881 à Chevroux; décédé le 30/07/1913.
- Georges né le 30/03/1883 à Chevroux;
disparu le 4/03/1917 aux Chambrettes à Verdun; son nom figure sur le
monument aux morts de Chevroux
Au moment du conseil de révision Claude BON exerçait le métier de
cultivateur à Chevroux.
Il est incorporé au 44e RI le 15/11/1900.
Il est libéré le 19/09/1903.
Sa mère décède le 29/07/1904 à Châbons dans l'Isère (elle s'était mariée
avec Jean François TRIPIER MONDANCIN avec qui elle avait eu un fils
François Auguste tué en 1915).
Claude BON se marie le 21/11/1906 à Saint Bénigne avec Marie Elisa
RENOUD GRAPPIN
Fin 1906 il s'installe à Saint Bénigne puis début 1911 à Ozan.
Recensement Saint Bénigne 1911 - Chamerande -
Le couple s'installe par la suite à Reyssouze.
Le couple a eu un fils Ernest né à Saint Bénigne le 6/02/1917.
La guerre
Claude BON est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial
d'infanterie.
Il passe au 67e bataillon de chasseurs à pied le 4/02/1916.
Il est tué le 22/08/1916 au combat de Hem (Somme).
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Historique du 67e BCP |
dont extraits :
Après une nouvelle période de tranchées en avant de Mittlach, du 8 au 20
mars, le bataillon occupe les secteurs de Gustiberg (5-25 mai) et du
Fiirstacker (26-15 juin). De là, il se dirige par étapes sur le camp
d'Arches où il s'entraîne en vue de futures opérations offensives. Le 20
juillet il s'embarque pour Marseille-en-Beauvaisis et poursuit son
instruction au camp de Crèvecœur. Le 20 août, il relève le 60e régiment
d'infanterie en avant du
moulin de Fargny; c'est le début des glorieux exploits que le 67°
devait renouveler pendant deux mois au cours des difficiles combats de
la Somme, riches de tant d'héroïsmes.
Bataille de la Somme -
Les ruines du Moulin de Fargny, près Curlu
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