Reyssouze
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BONNAND Henri Pierre


Ses origines

Henri Pierre BONNAND est né le 26/04/1898 à Reyssouze.
Sa mère Reine avait 31 ans et était journalière.
Son père était inconnu.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri Pierre BONNAND mesurait 1.65 m; il avait les cheveux noir et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Reyssouze 1906 - Le village -

 - Claudine née le 17/05/1890 à Reyssouze; décédée le 13/06/1964 à Bourg en Bresse.
 - Eugène né le 5/02/1900 à Reyssouze; marié à Boz le 14/11/1923 avec Jeanne MARICHY; décédé le 20/11/1970 à Boz.



Recensement Reyssouze 1911.

Au moment du conseil de révision Henri Pierre BONNAND exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Henri Pierre BONNAND est incorporé le 2/05/1917 au 11e bataillon de chasseurs à pied.
Il passe au 3e bataillon de chasseurs à pied le 13/06/1918.
Il disparait au combat de Saint Hilaire le Grand le 15/07/1918.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg.
Il a été cité à l'ordre du bataillon le 25/08/1919 : "Bon chasseur au moral élevé; s'est particulièrement distingué pendant les 2 combats du 15/07/1918 en Champagne lors de l'attaque allemande.

Historique du 3e bataillon de chasseurs à pied.

dont extraits : Le 13 juillet, à 20 heures, le commandant QUILLIARD reçoit l'ordre d'exécuter le plan de défense adopté. En conséquence, il se retire avec la majeure partie de ses forces sur la position intermédiaire de Saint-Hilaire-le-Grand.
Les première et deuxième lignes ne sont plus occupées que par des îlots de résistance, d'un effectif total de six sections. Ces îlots ont une mission de sacrifice : ils lutteront sur place, renseigneront sur l'attaque, la briseront par leurs feux, l'obligeront à s'infiltrer dans les couloirs battus par les artilleries française et américaine. Le 14 juillet, vers minuit, l'offensive allemande éclate, brutale, dans un bombardement inouï de torpilles et d'obus de tous calibres.
L'artillerie alliée riposte avec vigueur. A leur poste d'honneur, et dix heures durant, les îlots s'acquittent de leur rôle : leurs fusées, leur T. P. S., leurs téléphones, dévoilent à chaque minute toutes les phases de la lutte ; leurs mitrailleuses, leurs grenades, leurs V. B., leurs F. M., déciment les assaillants, dont beaucoup ont eu l'inutile ruse de coiffer des casques français ! Ainsi désarticulée par nos îlots, hachée par nos artilleurs, cette puissante attaque, qui se flattait d'atteindre Chalons dans la journée, achève de se briser contre notre position intermédiaire intacte et ne peut lui arracher même une tranchée.
Un nouvel effort tenté par l'ennemi, le 16, remportera un égal insuccès : de Reims à Massiges, le front de Champagne reste sans brèche. Et à partir du 17, ce sont nos chasseurs qui, bondissant sur les vaincus, leur enlèvent un à un tous les postes avancés qui gênaient encore notre ligne.