BOUVIER Lucien
Le monument aux morts de Saint Laurent porte une inscription
au nom de BOUVIER Jean mort en 1914.
La plaque commémorative est plus précise :
Dans les documents officiels qui concerne le poilu faisant l'objet du
descriptif qui suit le prénom de Jean ne figure pas.
Ses origines
Lucien BOUVIER est né le 15/03/1885 à La Chapelle Thècle (Saône et
Loire).
Son père Claude Marie avait 34 ans et était cordonnier.
Sa mère Philiberte BOUVIER avait 33 ans.
Lucien BOUVIER figure également sur les monuments aux morts de Macon et
de La Chapelle Thècle.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Lucien BOUVIER mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement La Chapelle Thècle 1891 - Frettechise -
Au moment du conseil de révision Lucien BOUVIER exerçait le métier
de commis en vins à la Chapelle Thècle.
Il est incorporé au 56e RI à compter du 6/10/1906.
Lucien BOUVIER se marie à Varennes Saint Sauveur le 29/09/1906 avec
Marie Eléonore Gabrielle AUBRY.
Il est nommé caporal le 29/09/1907.
Il est libéré le 25/09/1908.
Fin 1908 il est à Crèches sur Saône puis en juin 1913 à Macon au 30 rue
Lamartine.
Recensement Crèches sur Saône 1911 - Les Plassards -
Juste avant la déclaration de guerre il arrive à Saint Laurent.
La guerre
Lucien BOUVIER est mobilisé le 3/08/1914 au 256e RI.
Il est nommé sergent le 3/09/1914.
Il est tué le 17/10/1914 à La Bassée. Cuinchy (Pas de calais)
Il a été cité à l'ordre du régiment le 8/01/1917 : "Excellent gradé,
énergique et courageux; s'est particulièrement distingué au combat du
29/08/1914."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Historique du 256e régiment d'infanterie |
dont extraits : Le 15 et le 16 octobre, le 5e Bataillon prononce
des attaques sur Cuinchy qu’il occupe le soir de ce dernier jour, et se
place à 500 mètres en avant de ce village, sous la protection d’immenses
tas de briques.
Du 17 au 19, le bataillon renouvelle en direction d’Aulchy-lès-La
Bassée, des attaques au cours desquelles furent blessés le Capitaine
DUMAS-VENCE, les Lieutenants TROLLIET et SENARD, le Sous-lieutenant
DECERLE, et le Lieutenant-colonel RIMAUD, remplacé provisoirement dans
le commandement du régiment par le Chef de Bataillon MEQUILLET.
Le 17 octobre, au matin le Lieutenant TROLLIET, qui partait reconnaître,
à la tête de sa section, les nouvelles positions allemandes, fut pris, à
leur approche, sous un feu violent de mousqueterie et de mitrailleuses ;
déployant alors sa section face à l’ennemi pour lui répondre, et bien
que blessé par cinq balles, à la tête, aux deux bras et à la jambe, il
continua, assis sur le bord du fossé de la route, à observer et à noter
la situation des lignes ennemies, et ne voulut céder son commandement
qu’après avoir perdu toutes ses forces. |