NUGUET François Edmond
Ses origines
François Edmond NUGUET est né le 14/01/1886 à Gissey sur Ouche (Cote
d'Or).
Son père
François Nicolas avait 32 ans et était vigneron.
Sa mère Anne née BROCARD avait 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Edmond NUGUET mesurait 1.61 m; il avait les cheveux blond et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Gissey sur Ouche 1906
Au moment du conseil de révision François Edmond NUGUET exerçait le métier
de vigneron.
Son père était décédé; il a été considéré comme soutien indispensable de
famille.
Il est incorporé au 27e RI à compter du 9/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Il réside successivement à Dijon (64 rue du bourg et 14 rue des
Marmusots); Saint Laurent chez GARACHON; Gissey (fin 1910); Dijon.
François Edmond NUGUET se marie à Gissey sur Ouche le 7/05/1910 avec
Jeanne MERCIER.
Il s'installe finalement à Saint Laurent fin 1912.
La guerre
François Edmond NUGUET est mobilisé au 227e RI le 2/08/1914.
Il disparait le 20/08/1914 au combat de Dolving en Lorraine.
Prisonnier il est décédé de blessures de guerre antérieurement au
16/02/1915.
Finalement son décès sera fixé au 20/08/1914.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Gissey sur Ouche.
Registre des décès de Saint Laurent 1919.
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Historique du 227e RI. |
dont extrait : L'avance continue cependant en Lorraine annexée
et nous porte le 18 août à Heming.
Le 19, le Régiment reçoit l'ordre de se porter en avant sur Haut
Clocher, Dolwing. Gosselming, à 5 kilomètres du nord de Sarrebourg,
couvrant ainsi la gauche de la division et l'artillerie.
Il entre en contact avec l'ennemi à Dolwing qu'il enlève et progresse
sur la Sarre, mais tombe sous le feu de toutes les pièces lourdes
allemandes et subit des pertes considérables. A l'aube du 20, il attaque
avec les 27ème et 56ème d'infanterie le village de Gosselming qui est
enlevé de haute lutte, et tente, en vain, le passage de la Sarre, car
les Allemands ont amené des renforts importants et construit sur la rive
opposée de nombreuses tranchées bétonnées et superposées. A midi, en
raison du recul des unités voisines, l'ordre de repli est lancé. La
retraite est pénible et confuse, mais s'exécute avec calme bien que nous
soyons toujours sous le feu de l'artillerie lourde qui continue à nous
causer de fortes pertes.
Elle se poursuit jusqu'aux rives de la Mortagne que nous atteignons le
23 août.
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