Saint Laurent
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CHAREYRE Albert Léon


Ses origines


Albert CHAREYRE est né le 26/02/1893 à Saint Laurent.
Son père Léon Régis avait 25 ans et était baletier (confectionne des balais).
Sa mère Marie Rose née HAON avait 22 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Albert CHAREYRE mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Laurent 1896 - Place de l'Eglise -


Recensement Saint Laurent 1906 - Belle Dumont -

Sa mère est décédée à Saint Laurent le 18/10/1905.

 - Pierre Régis né le 30/04/1895.
 - Louis  1892-1892
 - Claudius 1897-1898
 - Marie Louise  1899-1989
 - Albertine Antoinette 1902-1906
 - Julie (Francine) 1905


Au moment du conseil de révision Albert CHAREYRE exerçait le métier de coiffeur à Saint Laurent.
 

La guerre

Albert CHAREYRE est incorporé le 26/11/1913 au 4e régiment d'artillerie de campagne.
Il est tué le 3/09/1914 à 14 h au combat d'Anould (Vosges).

Historique du 4e régiment d'artillerie de campagne.

dont extraits : Le 2e Groupe, encadré par la 81' Brigade, quitte la région nord de Mulhouse et marche par la Schlucht sur Gérardmer, où bientôt il est rejoint par le 3' Groupe, pendant que le 1er Groupe quitte les Trois-Épis, marche sur Munster, prend part avec le 152' R. I. et deux bataillons de chasseurs alpins aux combats en retraite de Gunsbach, Giesbach, d'Orbais et des Hautes-Huttes, et réoccupe ses positions premières aux environs du Col de la Schlucht jusqu'au 12 septembre.
Durant la période ci-dessus, il est complètement détaché de la D. I, qui, elle, opère en liaison avec le 14' Corps, au nord' de Gérardmer, où les 2- et 3- Groupes participent dans la vallée de la Meurthe aux combats d'Anould, du Col de Mandray, des Journaux et de la Planchette.
Les Allemands, arrêtés au cours de ces combats meurtriers qui durèrent huit jours, refluent vers les frontières et permettent ainsi l'extension du front de DI qui remplace le 14e Corps tenant la zone comprise entre le Col du Bonhomme et la vallée de Celles.
Lorsque le 1er Groupe rejoint la Division, le Boche évacue Saint-Dié et se trouve sur la ligne : La Fontenelle, Germainfaing, Spitzenberg. Il est repoussé sur la position de Gemainfaing dans une action à laquelle contribuèrent les 1er et Groupes, pendant que le 2e coopérait à la prise de Spitzenberg.
Puis le front se stabilise et la Guerre de secteur s'établit, dans une contrée essentiellement favorable il la défensive. La région avoisinant Saint-Dié est coupée de nombreuses vallées, couverte de bois : et ses massifs rocheux, à des altitudes assez élevées, fournissent des observatoires précieux aux différents groupements entre lesquels les batteries du Régiment sont réparties. La Fave, la Hure, le Rébodeau, la Plaine, ruisseaux plus ou moins importants, le Violu, la Côte 607, le bois des Fêtes, la Fontenelle, Côte o21, Mère Henri, Côte 673, les Colins, la Hutte, la Chapelotte, lieux rendus célèbres par les attaques qui s'y déroulèrent, marquent les époques principales de celle période de septembre 1914 à juin 1916.