Saint Laurent
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RENOUD GRAPPIN François
Joseph
Ses origines
François Joseph RENOUD GRAPPIN est né le 30/04/1893 à Chevroux au hameau
de Arpent.
Sa mère
Marie Reine Thérèse avait 27 ans et était cultivatrice.
Son père était inconnu.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Joseph RENOUD GRAPPIN mesurait 1.68 m; il avait les cheveux
blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chevroux 1901 - Le bourg -
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Marie Rosalie née le 8/06/1887
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Marie Justine née le 1/04/1900
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Marius
Au moment du conseil de révision François Joseph RENOUD GRAPPIN exerçait le métier
de fondeur.
Il est incorporé au 23e RI (6e compagnie) le 26/11/1913.
La guerre
François Joseph RENOUD GRAPPIN est tué le 30/07/1916 à Curlu (Somme).
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23e régiment d'infanterie |
dont extrait : Cette position qui faisait face aux défenses
allemandes du bois de Hem est occupée par les 1er et 2e bataillons en
première ligne, le 3e bataillon est maintenu en réserve de brigade.
La même tâche d'organisation et de préparation de l'attaque est reprise
sous des bombardements de plus en plus violents (12 tues, 31 Blessés, du
26 au 30 juillet). L'esprit offensif des 1°'' et 2e bataillons est le
même que celui du 3e ; chaque nuit, des reconnaissances d'officiers sont
poussées en avant de nos lignes : elles constatent la puissance des
organisations adverses et ramènent quelques prisonniers.
Cependant la préparation de l'attaque se poursuit difficilement, en
raison de la puissance de feu de l'artillerie ennemie et de
l'impossibilité ou l'on se trouve de distinguer nettement et par suite,
de battre efficacement les objectifs.
Aussi, l'attaque primitivement prévue pour 1e 26 juillet, doit-elle être
remise jusqu'au 30 ; le 23e opérant droit devant lui, reçoit mission
d'enlever la portion des trois positions ennemies successives qui lui
font face. Le terrain séparant la position de départ, de l'objectif
final est très accidenté, il se compose essentiellement d'un ravin
profond (ravin du Tortillard) orienté d'abord 0.-E., puis N.-O.-S.-E.
Les pentes ouest de ce ravin, dont le bord se trouve à environ 200
mètres de nos positions de départ, sont très abruptes et faciles à
défendre, les pentes est sont douces, régulières, offrant des champs de
tir très profonds et permettant des feux étagés sur le flanc ouest du
ravin. En définitive, l'ennemi dispose d'une position formidable,
permettant des concentrations de feu, de puissants flanquements, une
utilisation facile de la contre-pente. En outre, un brouillard très
dense noie tout le ravin et les plateaux avoisinants, dissimulant les
obstacles, les passages et les objectifs, transformant le combat en une
véritable opération de nuit dans une zone bien repérée par l'ennemi.
A 5 h. 45, l'attaque débouche avec le plus bel élan sous un violent tir
de barrage : 1er bataillon à droite, 2e, bataillon à gauche. A peine
a-t-elle parcouru 200 mètres que les mitrailleuses crépitent de toutes
parts. Malgré des pertes cruelles, la progression continue cependant.
Mais, dans le ravin du Tortillard, les vagues d'assaut sont prises de
front et de flanc par un terrible feu de mitrailleuses. Elles sont
décimées, et les survivants doivent se terrer dans les trous d'obus où
ils repoussent encore une contre-attaque allemande sortie d'une tranchée
non détruite.
L'affaire s'est déroulée en moins d'une demi-heure et la situation est
critique car toutes les liaisons sont rendues presque impossibles par le
brouillard et le 2e bataillon, découvert sur sa gauche par l'échec des
troupes voisines, se trouve dangereusement en flèche.
Le lieutenant-colonel commandant le Régiment renforce les deux
bataillons de ligne chacun d'une compagnie du 3e bataillon; à la faveur
de ce renforcement, le 2e bataillon arrive à assurer tant bien que mal
la sécurité de son flanc, tandis que le 1er bataillon (commandant
Rotillet) pousse vers le bois de Hem d'audacieuses reconnaissances qui
constatent l'intégrité de la position ennemie dans cette région. Dans
ces conditions, il est devenu impossible de pousser plus avant sans une
nouvelle préparation d'artillerie; le commandant le reconnaît et donne
l'ordre de s'organiser sur place.
Au cours de cette journée pénible et glorieuse, le régiment a réalisé
une avance totale de 400 mètres; mais il a perdu 519 hommes, dont 105
tués, et les forces physiques sont épuisées : il faut procéder à la
relève; celle-ci s'exécute dans la nuit du 2 au 3 août.
Cimetière de Saint Laurent
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