MARTIN Jean Claude
Ses origines
Jean Claude MARTIN est né le 26/11/1882 à Charolles (Saône et Loire).
Son père Claude avait 35 ans et était manoeuvre.
Sa mère Pierrette née CHEVALIER avait 40 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude MARTIN mesurait 1.72 m; il avait les cheveux brun et les
yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Jean Claude MARTIN exerçait le métier
de typographe à Saint Laurent.
Ses parents résidaient à Saint Aubin en Charollais (Saône et Loire).
Jean Claude MARTIN se marie à Charnay les Macon le 6/04/1902 avec
Désirée Marie Augustine CATTEVILLE.
Il est ajourné un an en 1903 pour faiblesse.
Il bénéficie d'une dispense article 22 "soutien de famille".
Il est incorporé au 134e RI à compter du 15/11/1904.
Il est libéré le 23/09/1905.
Recensement Saint Laurent 1906 - Rue Belle Dumont -
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Emile né le 12/05/1902 à Saint Laurent.
En avril 1910 il est à Macon au 30 rue Carnot chez ROUSSET.
Recensement Macon 1911 - Rue Carnot -
En avril 1912 il est à Chalon sur Saône rue des Boulets chez Mme DUMAY.
Enfin en mars 1914 il est à Rennes au 46 bd de la Liberté.
La guerre
Jean Claude MARTIN est mobilisé le 11/08/1914.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est tué à la
ferme des Wacques sur la commune de Souain (Marne) le
25/09/1915.
Il a reçu la médaille militaire le 21/12/1920 : "Brave soldat
mortellement frappé à son poste de combat le 15/09/1915 à Souain dans
l'accomplissement de son devoir".
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale LA CROUEE
Souain-Perthes-lès-Hurlus (51 - Marne) ossuaire 4.
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Historique du 35e RI |
dont extraits : Vers la mi-août le régiment s'embarque à
la Ferte-Milon pour aller en Champagne, faire soutenir à l'ennemi le
poids de ses armes.
Pendant cinq semaines, les travaux d'approche entre le moulin de Souain
et le bois D. E. furent activement menés, avec cette ardeur que met au
coeur l'espoir d'une victoire prochaine et décisive.
C'était le 25 Septembre 1915. L'heure était enfin venue d'abandonner
l'outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand enthousiasme
régnait dans la parallèle de départ.
A 9 heures tout le monde était en place, et notre artillerie donnait
toujours. L'ennemi ayant remarqué de l'agitation dans la tranchée
française ouvre alors un feu d'une extrême violence. Mais cela n'arrête
pas l'élan et à 9 h. 15, notre artillerie allonge son tir, nos
compagnies sortent successivement de la tranchée et malgré les balles
qui sifflent de tous côtés vont en courant à l'attaque. Le feu des
mitrailleuses devient tellement violent que l'assaut parait un instant
brisé et qu'une nouvelle préparation d'artillerie, est faite sur le bois
D. E. où l' ennemi a des organisations défensives particulièrement
puissantes.
La canonnade terminée, le bois D. E. est enlevé et nous faisons 426
prisonniers. Malgré des pertes élevées, il faut aller de l'avant et
alors on franchit la première position allemande pour aller d'un seul
bond jusqu'au bois Frédéric II. La nuit suspend le mouvement en avant
qui reprend le lendemain à 5 h. 30. Les compagnies étaient très
éprouvées, le Ier bataillon n'avait guère plus de 80 hommes. Pourtant,
vers 9 heures, on atteint les lisières nord du bois 28 et l' on est
ainsi non loin de la tranchée des Tantes, dernière position de l'ennemi
avant la rivière « La Py ». Dans l' après-midi, parvient l' ordre
d'attaquer à 16 heures cette tranchée. Après une demi-heure de
préparation d'artillerie, les braves qui restent s'élancent résolument à
l' assaut et parviennent à prendre pied dans la tranchée des Tantes. Le
succès ne peut être complet ni la brèche élargie, faute de monde ; il
faut se replier dans la nuit aux lisières du bois 28.
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