GRUEL Jules Alfred
Ses origines
Jules Alfred GRUEL est né le 25/10/1888 à Bourg en Bresse au 56 faubourg
des blanchisseries.
Son père
Pierre Clément avait 28 ans et était journalier.
Sa mère Joséphine née DELAYAT avait 21 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jules Alfred GRUEL mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Jules Alfred GRUEL exerçait le métier
de cultivateur à Clessé.
Il est incorporé au 56e RI à compter du 7/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.
Recensement Clessé 1911 - Quintaine -
- Henri Alphonse Marius né le 21/10/1891 à Saint Nizier le Bouchoux au
Molard; marié le 6/05/1922 à Polliat avec Marie Augustine GENTON.
- Clément Adolphe né le 2/12/1893 à Saint Jean sur Reyssouze à l'étang.
- Melasilpe né en 1904 ou 1905 à Vérizet (Saône et Loire); marié à Macon
le 27/01/1926 avec Louise ROTIVAL.
Il est à Saint Laurent chez PAQUELET Grande rue en novembre 1913.
La guerre
Jules Alfred GRUEL est mobilisé le 3/08/1914 au 56e RI.
Il disparait à Mécrin (Meuse) le 9/10/1914.
Il est inhumé au bois d'Ailly au lieu dit "La maison blanche".
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Historique du 56e R I |
dont extraits : Dès son arrivée sur le terrain, le 56e passe à
l’attaque pour déloger l’ennemi de la lisière du
bois d’Ailly et s’y
installer.
Le 1er octobre, le 2e bataillon attaque la corne du bois d’Ailly à 800
mètres de distance, 800 mètres à faire en plein jour sur une piste
cavalière du régiment de chasseurs de Sampigny, devant un ennemi
organisé que nulle artillerie n’a inquiété. Le bataillon part au milieu
de rafales de balles et d’obus, avec une audace folle qui porte les plus
heureux jusqu’à quelques mètres des tranchées ennemies, mais ils sont
trop peu et le soir ils doivent gagner leur base de départ.
Le 9 octobre, l’attaque est reprise dans les mêmes conditions par le 3e
bataillon et ce qui reste du 2e. Elle subit le même sort et le régiment
doit être relevé par suite des pertes sévères qu’il vient de subir et
parmi lesquelles il compte le commandant PERRET (1er octobre), le
capitaine PAQUET, commandant la 6e compagnie, le lieutenant FOURTON,
commandant la 5e compagnie, les sous-lieutenants PECOT, de la 6e
compagnie, PELLETIER, de la 5e compagnie, frappés mortellement en
entraînant leur troupe à l’assaut. Quelques semaines après il devait à
ces noms ajouter ceux du capitaine MOINE et du lieutenant DECREAUX, tous
deux de la 9e compagnie, tués à La Vaux-Ferry.
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