BOYAT Jules Marie Paul
Théodore
Ses origines
Théodore BOYAT est né le 25/01/1898 à Boz au hameau de Mortelle.
Son père Claudius Marie Frédéric avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Alexandrine Honorine née LEVRAT avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Théodore BOYAT mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Boz 1911 - hameau de Mortelle -
- Marie Félicie Séverine née le 4/09/1894 à Boz au hameau de la Mortelle;
mariée le 8/05/1920 à Boz avec Paul Joseph RENOUD LYAT (né à Boz le
10/03/1896); décédée le 1/06/1967 à Pont de Vaux.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
La guerre
Théodore BOYAT est incorporé le 2/05/1917 au 11e bataillon de chasseurs
à pied.
Il passe au 3e bataillon de chasseurs à pied le 13/06/1918.
Il disparait le 15/07/1918 au poste de secours évacué de Saint Hilaire
le Grand.
Présumé décédé son décès sera fixé au 15/07/1918 par le tribunal de
Bourg le 16/11/1920.
Cimetière de Boz
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Historique du 3e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extraits : Dès le 17 juin, le bataillon, renforcé, remonte en
ligne à Saint-Hilaire-le-Grand, et il s'y prépare à recevoir ce choc
suprême dont l'ennemi, dans son orgueilleuse certitude de tout rompre,
ne fait pas même secret : ne sera-ce pas le Friedensturm, l'assaut
décisif en fin duquel se dictera la paix allemande ? Bientôt, les
renseignements se précisent dans nos états-majors.
L'offensive principale aura lieu en Champagne. On peut l'attendre avec
calme : il y a là la IVe armée (général GOURAUD).
Le 13 juillet, à 20 heures, le commandant QUILLIARD reçoit l'ordre
d'exécuter le plan de défense adopté. En conséquence, il se retire avec
la majeure partie de ses forces sur la position intermédiaire de
Saint-Hilaire-le-Grand.
Les première et deuxième lignes ne sont plus occupées que par des îlots
de résistance, d'un effectif total de six sections. Ces îlots ont une
mission de sacrifice : ils lutteront sur place, renseigneront sur
l'attaque, la briseront par leurs feux, l'obligeront à s'infiltrer dans
les couloirs battus par les artilleries française et américaine.
Le 14 juillet, vers minuit, l'offensive allemande éclate, brutale, dans
un bombardement inouï de torpilles et d'obus de tous calibres.
L'artillerie alliée riposte avec vigueur.
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