Boz
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PAQUET Pierre Célestin Alphonse


Ses origines


Pierre Célestin Alphonse PAQUET est né le 28/07/1890 à Boz.
Son père Pierre Marie avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise née MIERRAL avait 19 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Célestin Alphonse PAQUET mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain noir et les yeux châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Boz 1896 - Quart d'Amont - (A cette époque ses parents vivent avec ses grands parents paternels).

 - Pierre Marie Raphael né le 11/12/1893 à Boz au hameau de quart d'Amont; marié le 5/08/1918 à Boz avec Marie Félicie BEREYZIAT; décédée à Bourg en Bresse le 15/01/1974.


Recensement Boz 1906 - Carré d'Amont -


Recensement Boz 1911 - Carré d'Amont -

Au moment du conseil de révision Pierre Célestin Alphonse PAQUET exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 7/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.


Liste électorale Boz 1914.
 

La guerre


Pierre Célestin Alphonse PAQUET est mobilisé le 2/08/1914 au 15e bataillon de chasseurs à pied.
Il est nommé caporal le 3/10/1914.
Il est tué par une torpille** le 12/05/1915 à l'Hartmannswillerkopf.


Cimetière de Boz
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Historique du 15e bataillon de chasseurs à pied.





 
**La torpille est un engin dont la portée varie de 200 à 1000 mètres selon le calibre, et se tire comme un obusier, sous un angle très court. Elle consiste en une mince enveloppe renfermant une énorme charge de mélinite (v.). Elle est de forme allongée et munie d’une queue et d’ailes. La queue seule s’enfonce à l’intérieur de la pièce et repose sur la charge de poudre qui la projette. Les ailes sont pour donner la direction. Chez nous, nous en avions de 18, 40 et 100 kilos. Les Boches en avaient d’un kilo qu’ils lançaient comme des grenades. La torpille marche lentement. En entendant le coup du départ de la pièce, on peut la voir monter presque à angle droit, et on l’entend grâce au bruit particulier que font ses ailes en tournant. En déterminant son point de chute, on peut avoir le temps de se garer. Elle est généralement à fusée retardée et s’enfonce profondément en terre où elle éclate avec un bruit épouvantable et surtout démoralisant en faisant des cratères énormes. Elle est surtout employée pour la destruction des ouvrages, abris ou tranchées. » (C’est à Craonne, sur le plateau…, Journal de route 1914-15-16-17-18-19 de Xavier Chaïla, Carcassonne, FAOL, « La Mémoire de 14-18 en Languedoc, 1997, pp.55-56, Vosges, août 1916).