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COLIN Léon Maurice
Ses origines
Léon Maurice COLIN est né le 14/07/1896 à Boz au domicile de sa grand
mère maternelle Marie Louise DELISLE veuve COLIN.
Sa mère Marie Reine COLIN avait 32 ans et était cuisinière domiciliée à
Macon.
Son père était inconnu.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon Maurice COLIN mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Sa vie avant la guerre
Recensement Boz 1901 - Montrillon -
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Marie Louise DELISLE sa grand mère.
Recensement Boz 1906 - Montrillon -
Recensement Boz 1911 - Montrillon -
Au moment du conseil de révision Léon Maurice COLIN exerçait le métier
de charcutier à Bourg.
Sa mère résidait à cette époque au 1 rue de la Préfecture à Macon.
La guerre
Léon Maurice COLIN est incorporé à compter du 12/04/1915 au 56e RI.
Il passe au 10e RI le 2/12/1915 puis au 408e RI le 15/07/1916.
Il est tué le 2/10/1916 à Ablaincourt (Somme).
Extrait des pertes du 408e RI
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408e régiment d'infanterie |
dont extraits :
La prochaine attaque approche ; dans la nuit du 11 au 12 septembre,
le 1er bataillon est envoyé au bois Étoilé, en soutien immédiat du 86e
qui va bondir en avant ; le 2e bataillon, lui, sera complètement de la
fête quand, le 17, à 4 h.45, l'attaque se déclenche pour enlever le
village de Vermandovillers ; il remplit magnifiquement son rôle à la
droite de la division, emportant d'un seul élan la tranchée Guillaume,
son objectif. L'ennemi ne veut pas se tenir pour battu et, cinq heures
durant, il va falloir lutter à la grenade pour se maintenir sur les
positions conquises ; le lendemain, même tentative de l'ennemi, et même
insuccès : 257 prisonniers, dont 1 officier, figurent au tableau alors
que nos pertes sont minimes. Le temps devient de plus en plus mauvais,
les boyaux sont remplis de boue et l'on s'enlise dans ce qui reste des
tranchées conquises après le pilonnage de l'artillerie. Tout le régiment
entre alors en ligne, deux bataillons au bois du Cerisier et le 3e au C.
R. Kalner, à la sortie sud de Vermandovillers ; c'est là que nous
attendrons la prochaine attaque à laquelle tout le monde sera heureux de
prendre part, mais la pluie continue et la préparation d'artillerie, que
l'on veut complète, commence à plusieurs reprises sans pouvoir
s'achever.
Entre temps, des patrouilles sont faites dans le bois du Cerisier par le
1er bataillon ; elles permettent d'améliorer la ligne de départ. C'est
dans cette situation que le régiment fait ses adieux à deux grands chefs
qui vont s'éloigner de nous : le général NICOLAS, commandant la
division, qui, atteint par la limite d'âge, est remplacé par le général
MORDACQ, venant de la brigade-sœur, et le colonel NAULIN, le jeune
brigadier de la 303e , qui reçoit les étoiles pour aller prendre le
commandement d'une division et va être remplacé auprès de nous par le
général POLLACHI.
Enfin le 10 octobre, la préparation est complète et, à l'heure H (11
heures), les 1er et 2e bataillons partent pour atteindre d'un seul élan,
en une demi-heure, leur objectif, la tranchée de l'Inoubliable
Grand-père et d'Ablaincourt, à près de 1.500 mètres de la base de
départ.
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