Boz
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RENOUD-MARTIN Louis
RENOUD-MARTIN Pierre
SAUNIER Pierre Marie
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RENOUD MARTIN Pierre Louis
Joseph
Ses origines
Louis RENOUD MARTIN est né le 5/03/1894 à Boz au hameau de la Mortelle.
Son père
Pierre avait 18 ans et était cultivateur.
Sa mère Louise Marie Ursule née COULAS avait 20 ans.
Henri et Louis RENOUD MARTIN étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis RENOUD MARTIN mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Boz 1896 - La Mortelle -
Recensement Boz 1911 - La Mortelle -
- Pierre Marc né le 11/12/1898 à Boz; décédé le 30/11/1914 à Boz.
- Joseph Auguste né le 7/12/1905 à Boz au hameau de la Mortelle; marié le
3/08/1931 à Pont d'Ain avec Marthe Joséphine LOZIER.
- Jeanne Louise née le 6/09/1909 à Boz au hameau de la Mortelle.
Au moment du conseil de révision Louis RENOUD MARTIN exerçait le métier
de cultivateur.
Il est ajourné pour faiblesse.
La guerre
Louis RENOUD MARTIN est incorporé au 133e régiment d'infanterie àà
compter du 8/09/1915.
Il passe au 23e RI le 29/01/1916 (il passe à la 7e compagnie le
29/09/1916).
Il est tué le 16/04/1917 au combat de Loivre (Marne).
Il est inhumé dans la cour de la verrerie de
Loivre.
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Historique du 23e RI. |
dont extraits : Dans la. soirée du 10 avril, le Régiment quitte
ses cantonnements de repos et marche à. la bataille. Dans la nuit du 10
au 11, il cantonne dans la région Chenay-Chalons sur-Vesle ; dans la
nuit du 11 au 12, il vient prendre sa place de combat dans le secteur de
Loivre, ou il relève le 229e RI ; 2 bataillons sont en première ligne
(1er bataillon à gauche (tranchée de Jemmapes) ; 2e bataillon à droite
(tranchée de Fleurus ). Le 3e bataillon est en réserve à
Villers-Franqueux..
Dès le lendemain, 12 avril, notre préparation d'artillerie commence ;
elle augmente d'intensité au cours des journées suivantes tandis que le
Régiment pousse quotidiennement en avant des patrouilles et
reconnaissances qui constatent la vigilance de l'adversaire et la grande
densité d'occupation de ses premières lignes.
Le 16 avril, à 3 heures du matin, le 23e occupe ses emplacements de
départ pour l'attaque ; ce mouvement s'exécute sous un bombardement
assez vif, au cours duquel un obus frappe mortellement le commandant du
3 e bataillon (capitaine de Chatouville).
Le terrain sur lequel le 23e va se porter à l'attaque est constitué par
une plaine légèrement ondulée hérissée des défenses que les deux
adversaires y ont accumulées depuis que la. guerre s'est stabilisée dans
cette région, à l'automne 1914. Cette plaine est dominée par le massif
de Brimont dont elle est séparée par le double obstacle du canal de
l'Aisne (à peu près desséché) et de la voie ferrée de Reims a Laon.
Face au 1er bataillon, les ruines du village de
Loivre, la Verrerie et les hauteurs de Bermericourt constituent
un ensemble défensif très puissant, que l'ennemi a soigneusement aménagé
et qui prolonge vers le nord-ouest les formidables défenses du massif de
Brimont, objectif final assigné au 2e bataillon.
L'attaque débouche à 6 heures : 1er et 2e bataillons en première ligne,
3e bataillon en réserve de brigade, savoir :
1er bataillon : de la tranchée de Jemmapes ; 2e bataillon : de la
tranchée de Fleurus ; 3e bataillon : de la tranchée des Voltigeurs
D'un seul élan et dépassant rapidement la zone du barrage d'artillerie
ennemie, les 1er et 2e bataillons s'emparent de toute la première
position allemande à l'ouest du canal et réduisent, en quelques
instants, les puissantes défenses du « bastion de Luxembourg, que le 1er
bataillon déborde par la gauche, et du « Grand-Bois », où des centres de
résistance garnis de mitrailleuses ralentissent un instant la
progression du 2e bataillon. Le 3e bataillon, qui a débouché de la
tranchée des Voltigeurs sous un tir de barrage meurtrier, suit le
mouvement général.
A 7 h. 10, le 1er bataillon a franchi le canal ; le 2e bataillon
l'atteint a son tour, après avoir confié à quelques fractions de
deuxième ligne le soin de nettoyer les quelques îlots de résistance où
l'ennemi tient encore derrière lui.
A 7 h. 35, toute la position du Luxembourg est conquise et nettoyée; de
nombreux prisonniers affluent au P. C. du Régiment.
A partir de 8 h. 30, la progression est reprise sur tout le front : à
gauche, le ler bataillon, en liaison avec la 14e D. I., marche vers la
voie ferrée de Laon ; à droite, le 2e bataillon progresse vers la
Verrerie de Loivre, avec mission d'atteindre également la voie ferrée.
La lutte est dure, mais l'ennemi, déconcerté par la vigueur de notre
attaque, cède sur tous les points. A gauche, le ler bataillon, s'empare
à 8 h. 50 d'un ouvrage fermé, situé au nord-est de la Verrerie ; il
signale, à 10 heures, qu'il a atteint son objectif et fait plus de 400
prisonniers.
A droite, le 2e bataillon se heurte, après le passage du canal au boyau
du « Blanc de Craie « fortement tenu par des mitrailleuses, la 7e
compagnie réduit brillamment cette résistance : 150 prisonniers (dont 5
officiers) tombent entre nos mains. Il faut ensuite enlever la Verrerie
puissamment organisée par l'adversaire : le 2e bataillon liquide la
question en 25 minutes et fait encore prisonniers 150 Allemands (dont un
officier supérieur) ; à 11 h. 40, il s'empare de la station de Loivre et
s'installe à son tour le long de la voie ferrée.
Quant au 3e bataillon (en réserve de brigade) qui a continué à marcher
en combattant dans les traces des bataillons de ligne, il atteint à 10
h. 30 le Moulin du « Blanc de Craie « où il est remis à la disposition
du Régiment.
A midi, le Régiment a atteint la totalité de ses premiers Objectifs ; il
a capturé au total 1.300 prisonniers (dont 30 officiers) et tout le
matériel accumulé par l'ennemi pour s'opposer à notre avance dans ce
secteur ; nos pertes s'élèvent à 52 tués (dont un officier) 39 disparus
et 255 blessés dont 5 officiers.
Extrait des pertes du régiment.
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