Boz
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DESMARIS Alexandre Joseph


Ses origines

Alexandre DESMARIS est né le 20/04/1883 à Boz au hameau de Montrillon.
Son père Claude Marie avait 43 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Reine née FAUSSURIER avait 33 ans.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Replonges.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alexandre DESMARIS mesurait 1.74 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Boz 1896 - Nievre -

Au moment du conseil de révision Alexandre DESMARIS exerçait le métier de cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 22 : "soutien de famille".
Il est incorporé le 15/11/1904 au 23e RI.
Il est libéré le 23/09/1905.



Recensement Boz 1911 - Mortelle -

Alexandre DESMARIS se marie le 28/12/1912 à Replonges avec Marie Mathilde Eléonore DUCAS domiciliée et née à Replonges le 6/02/1892 (Marie DUCAS se remariera le 29/11/1922 à Replonges avec Pierre Marie Philibert ROBIN; elle décède le 2/08/1978 à Macon).

Le couple a eu une fille Raymonde née le 25/11/1913 à Boz; décédée le 12/12/1913.
 

La guerre

Alexandre DESMARIS est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 333e RI le 1/06/1916.
Il est blessé en avant de Verdun le 24/10/1916 et décède le 26/10/1916 à la ferme de Maujouy.
Il est inhumé au cimetière de Maujouy tombe 116.
 

Historique du 333e RI

Dont détails : Le régiment quitte Hargeville et revient cantonner à Haudainville. Le 23 Octobre, les musettes rebondissantes de munitions et de vivres, tous s'acheminent par le faubourg Pavé, la route d'Etain, le ravin du tunnel de Tavannes et Le boyau Belmont, vers les emplacements assignés. Montée pénible, arrêtée par de nombreux embouteillages dus au grandi nombre de troupes dirigées sur ce point.
Elle s'accomplit au milieu de l'un des plus formidables vacarmes qu'ait produit la guerre moderne. Un millier de bouches à feu tonnent et hurlent sans arrêt de notre côté. L'artillerie allemande riposte, mais les oreilles exercées se rendent compte de l'écrasante supériorité de notre feu et ce symptôme est de bonne augure. Car il faut le dire, ce n'est pas sans une grosse appréhension que l'on monte en ligne ce soir-là. On n'ignore pas que les places d'armes sur lesquelles on doit se rassembler sont extrêmement précaires : de simples tranchées à peine à hauteur d'homme, sans aucun abri.
On sait que l'ennemi se doute du mouvement et de l'heure de l'attaque. Une contre-préparation ferait dans nos rangs d'irréparables ravages. La fortune souriante nous épargne cette aventure et ce ne fut pas la moindre chance de ces quatre journées.
L'heure H. est fixée, pour le 24, à II heures 40. Le jour se lève dans un brouillard épais; à il heures 40, il n'est pas encore dissipé et nos vagues d'assaut sortent de lia tranchée sans être aperçues de l'ennemi. C'était à la fois une chance et un risque, car la direction devenait périlleuse et des erreurs pouvaient se produire qui auraient été dangereuses pour le succès de l'opération. Heureusement la minutieuse préparation nous évita ces avatars.
D'un seul élan, le 5e Bataillon (Commandant Deleuze) saute dans les tranchées ennemies, balayant tout et cueillant des prisonniers dans chaque tranchée dépassée. Il lance aussitôt en avant les reconnaissances prévues.
Des trous se sont produits à gauche, entre le régiment et le 230e; à droite entre le régiment et les chasseurs. Le 56 Bataillon les comble de sa propre initiative. De ce fait, il n'y a plus de réserves, mais point n'en est besoin, car rien ne résiste à un pareil ouragan; des fils de fer sont restés intacts mais ne peuvent arrêter nos hommes.
Le 6e Bataillon (Cdt Lourdel), à l'heure dite, passe en Ire ligne et marche sur son objectif. Mais à gauche on progresse moins vite qu'au 333e. Il y a un vide. Le 5e Bataillon s'y installe et les deux bataillons demeurent tout entiers en première ligne, bientôt rejoints par le 46 (Cdt Grollemund) qui prend la droite du 5°.
Le 25, le 6" Bataillon, soutenu à gauche par le 5°, doit continuer l'attaque à l'ouest du fort de Vaux.