JOUBERT LAURENCIN Charles
Antoine Théophile
Ses origines
Charles Antoine Théophile JOUBERT LAURENCIN est né le 5/03/1887 à Boz au
hameau de la Mortelle.
Le prénom "Alexandre" ne figure sur aucun document.
Son père Antoine avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Constance JOUBERT LAURENCIN avait 34 ans.
Sa mère décède le 17/11/1887 à Boz.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Charles Antoine Théophile JOUBERT LAURENCIN mesurait 1.67 m; il avait
les cheveux et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Boz 1881 - Hameau de la Mortelle -
Recensement Boz 1886 - Hameau de la Mortelle -
Sa soeur Marie Séverine décède le 3/12/1885 à l'age de 11 ans.
Sa mère décède le 17/11/1887 à Boz.
Recensement Boz 1896 - Hameau de la Mortelle -
Son père décède le 18/04/1896 à Boz.
Au moment du conseil de révision Charles Antoine Théophile JOUBERT
LAURENCIN était engagé volontaire.
Il s'est engagé pour 3 ans le 25/05/1905 à la mairie de Bourg au titre
du 111e régiment d'infanterie.
Il est libéré le 25/05/1908.
Recensement Boz 1911 - Hameau de la Mortelle -
Charles Antoine Théophile JOUBERT LAURENCIN se marie à Chevroux le
22/03/1911 avec Marie Marthe Léonie FEILLENS née à Chevroux le
26/04/1892.
Le couple a un fils Edmond Jules Antoine Marie né le 20/01/1912 à Boz;
décédé le 19/05/1987 à Macon.
Marie Marthe Léonie FEILLENS se remarie le 1/10/1919 avec Jean Claude
Eugène BORJON.
La guerre
Charles Antoine Théophile JOUBERT LAURENCIN est mobilisé le 3/08/1914 au
23e RI.
Il passe au 171e RI le 23/10/1914.
Il disparait le 27/09/1915 au combat de la ferme de Navarrin
(Champagne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 2/07/1919.
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Historique du 171e régiment d'infanterie |
dont extraits : Août et Septembre sont employés à l'instruction, à
l'entraînement ; ce sont ensuite les marches de concentration, marches
de nuit longues et pénibles. Peinant ensemble, tous Officiers et soldats
tendent leur volonté vers le but assigné : savoir : chasser l'ennemi du
territoire Français. Le 25 Septembre se déclenche la grande offensive de
Champagne.
Le 27 et le 28 le 171e attaque la deuxième position allemande sur la
ligne : Ferme Navarin,
Bois P. 15. Alignés comme pour une parade, les bataillons s'avancent
dans un ordre parfait l'arme sur l'épaule et au pas pour se précipiter
ensuite dans une ruée sublime sur des tranchées garnies de
mitrailleuses, c'est sous une véritable pluie d'obus et de balles que
les vagues d'assaut franchissent un glacis de plus de 600 mètres.
Mais là encore, le courage est impuissant contre les obstacles matériels
et les plus audacieux ne peuvent que se faire tuer dans les réseaux de
fil de fer. Les pertes sont très lourdes : 10 officiers tués ; les 2/3
du régiment hors de combat.
La ferme de Navarin |