DELISLE Pierre Marie Eugène
Ses origines
Pierre Eugène DELISLE est né le 12/12/1898 à Boz au hameau du
Nievres.
Son père Claude Marie avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Joséphine née PROMONET avait 20 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Eugène DELISLE mesurait 1.65 m; il avait les cheveux blond
et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Boz 1911 - Le Carré d'Amont -
- Joseph Hubert Hippolyte né le 13/08/1901 à Boz au hameau du Nièvre;
marié à Boz le 4/07/1925 avec Césarine Augustine DARBON; décédé le
18/11/1974 à Saint Genis Laval.
Au moment du conseil de révision Pierre Eugène DELISLE exerçait le métier
de cultivateur.
La guerre
Pierre Eugène DELISLE est incorporé le 2/05/1917 au 133e RI.
Il passe au 23e RI le 19/10/1917 puis au 106e RI le 10/03/1918.
Il est blessé par coup de feu dans la région dorsale; fracture de la
colonne vertébrale le 11/08/1918.
Il est cité à l'ordre de l'armée le 16/08/1918 : "Soldat dévoué et
très courageux; est parti le 11/08/1918 à l'attaque avec un entrain
admirable; a été grièvement blessé au cours de la progression."
Croix de guerre avec palme.
Il décède le 15/09/1918 à l'ambulance 15/16 S P 234 à Conty (Somme).
Cimetière de Boz
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Historique du 106e RI |
dont extraits : Le 10 Août, le 106e rentre dans la lice, par une
belle marche d'approche de 6 kilomètres, qui le conduit au Bois Lecomte
; il y reçoit l'ordre de passer le lendemain matin à la poursuite de
l'ennemi.
Le 11, rompant à 3 heures, le régiment vient se rassembler face à
l'objectif vers la cote 97 (route de Guerbigny à Marquivillers), d'où il
s'ébranle à 4h. 30, le 2e bataillon en tête, le 3e en échelon à droite,
le 1er en soutien. La 6e compagnie à l'avant-garde parvenue à la route
de l'Echelle St-Aurin à Armancourt (cote 99) est accueillie par des
rafales de mitrailleuses ; elle progresse néanmoins quelque peu dans les
boyaux et les plis du terrain, abordant résolument à la grenade et à la
baïonnette les groupes qui s'opposent à sa marche. L'ennemi se défend
avec acharnement, des fractions se font tuer sur place sans consentir à
se rendre, de nombreuses mitrailleuses balayent le terrain. Il faut
s'arrêter de nouveau.
Pendant 3 jours et 3 nuits c'est une lutte sans répit, nos patrouilleurs
tâtant partout l'ennemi.
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