GUDEFIN Marie Noel
Ses origines
Noel GUDEFIN est né le 11/12/1888 à Pont de Vaux Place Joubert.
Son père
Claude Célestin était garçon meunier et avait 33 ans.
Sa mère
Mélanie née VIEUX avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Noel GUDEFIN mesurait 1.59 m; il avait les cheveux brun et les yeux
roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Noel GUDEFIN exerçait le métier de
couvreur à Gorrevod.
Sa mère était décédée.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 8/10/1909.
Recensement Gorrevod 1911 - Corcelles -
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Claude Célestin né le 12/01/1884 à Saint Etienne sur Reyssouze.
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Pierre né le 18/03/1886 à Pont de Vaux.
- Marie Marthe Adélaide née le 29/03/1900 à Poncin
Il est libéré le 24/09/1911.
En août 1913 il réside à Pont de Vaux Place Legrand.
Noel GUDEFIN se marie à Boz le 12/02/1914 avec Marie Françoise
PERDRIX demeurant et née à Boz le 20/09/1893.
Il est indiqué sur l'acte de mariage qu'il exerce la profession de
cordonnier.
Le couple a une fille Marie Noélie née le 29/01/1915 à Boz; mariée à Boz
le 19/10/1935 avec Jules Louis Hippolyte VERNE; divorcée le 3/01/1945.
La guerre
Noel GUDEFIN est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI (5e compagnie).
Il disparait le 22/09/1914 au bois d'Ormont.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 21/0/1920.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Gorrevod.
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Historique du 23e RI |
dont extrait : Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la
position d'Hermanpère en descendant du sommet de l'
Ormont par des pentes boisées, rocheuses et très abruptes, qui
rendent difficiles la cohésion et les liaisons ; l'attaque est menée, a
droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le col d'Hermanpère ; à
gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner les fermes du même
nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois des Faites. Le 3e
bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des tranchées
vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux de flanc
et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et la pluie,
l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent leur
influence déprimante à celle causée par la violence des bombardements ;
il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement employée à
s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les
mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
Le 22, le 2e bataillon (commandant de Chassey) tente un dernier effort,
au point du jour, pour aborder la lisière du bois des Faîtes ; il se
heurte à des tranchées bien garnies et éprouves les pertes les plus
cruelles. Le commandant de Chassey tombe mortellement frappé, le
commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus) est très gravement blessé.
Le bataillon décimé doit refluer vers ses positions de départ (ferme La
Côme, lisière nord de la forêt d'Ormont).
Convaincu par tant d'héroïsme déployé en vain que le morceau est
vraiment trop dur à enlever, le commandant donne, le 23 septembre,
l'ordre de s'organiser sur les positions conquises. C'est la guerre de
positions qui commence; on creuse tranchées et abris avec activité ; on
organise les barrages d'artillerie ; on repousse avec facilité quelques
tentatives ennemies.
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