Boz
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RENOUD-MARTIN Louis
RENOUD-MARTIN Pierre
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RENOUD MARTIN Pierre Marie Henri


Ses origines

Pierre RENOUD MARTIN est né le 16/06/1881 à Boz au hameau de la Mortelle.
Son père Joseph Emmanuel avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née MOREL avait 25 ans.
Alphonse et Pierre RENOUD MARTIN étaient frères.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre RENOUD MARTIN mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Boz 1896 - La Mortelle -

Au moment du conseil de révision Pierre RENOUD MARTIN exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné un an en 1902 pour faiblesse; idem en 1903.
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1904.
Il est libéré le 23/09/1905.



Recensement Boz 1911 - La Mortelle -


Pierre RENOUD MARTIN se marie le 16/04/1910 à Boz avec Maria Stéphanie Claudine JOUBERT LAURENCIN née à Boz le 6/06/1888 (décédée à Pont de Vaux le 8/08/1970).
Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants.


Liste électorale Boz 1914.
 

La guerre

Pierre RENOUD MARTIN est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914 puis au 7e bataillon du génie le 13/10/1915.
Il passe au 7e régiment du génie le 23/11/1917.
Il est tué par éclats d'obus le 8/08/1918 à 11 h au combat d'Hargicourt (Somme).


Cimetière de Boz
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Source Wikipedia : La guerre de 19L14-1918 va représenter un véritable calvaire pour les habitants d'Hargicourt. Envahi en 1914, libéré après la bataille de la Marne, repris par les Allemands une semaine plus tard, Hargicourt fut soumis aux rigueurs de l'occupation et proprement rançonné par l'occupant: tous les matériaux sont réquisitionnés, la population est parfois soumise au travail forcé8.

Carte gravée dans la pierre du mémorial de Bellicourt montrant l'offensive américaine victorieuse sur la ligne Hindenburg (septembre 1918).
À partir de fin 1915, un peu de ravitaillement hispano-américain arrivant par la Belgique soulage un peu la population9. En 1916 toujours, pendant la terrible bataille de la Somme qui fait rage pendant trois mois et demi à une vingtaine de kilomètres plus à l'ouest, Hargicourt sert de lieu de repos pour les troupes allemandes et accueille des prisonniers russes et roumains chargés de creuser les tranchées de la ligne Hindenburg entre Bellicourt et Hargicourt.

En mars 1917, l’armée allemande se replie stratégiquement sur la ligne Hindenburg, qui s'appuie sur canal de Saint-Quentin, à quelques kilomètres à l'est d'Hargicourt. Elle fait évacuer les populations civiles du Vermandois, y compris Saint-Quentin. Hargicourt fait partie des villes et villages évacués. (Plus de 100 000 évacués français sont dénombrés en Hainaut (Belgique) en mai 1917.) Les Allemands détruisent alors méthodiquement le village avant de l'évacuer.

Le territoire d'Hargicourt est pris par les troupes anglaises en avril 1917, mais repris par les Allemands le 21 mars 1918 dans le cadre de l'offensive allemande sur l'Aisne de 1918 puis repris les troupes australiennes le 18 septembre 1918 (Bataille de la ligne Hindenburg). Trois cent soldats anglais sont tués sur le territoire de la commune pendant ces opérations militaires et sont inhumés au cimetière militaire britannique d'Hargicourt. Le 24 septembre, les Australiens sont relevés par les 27e et 30e divisions américaines. Ce sont elles qui donnent à partir d'Hargicourt l'assaut victorieux sur la ligne Hindenburg dans la zone de Bellicourt le 29 septembre 1918 aux prix de pertes très élevées (90 000 hommes sont engagés, plus de 2000 sont tués ou portés disparus, voir à ce sujet l'impressionnant mémorial américain de Bellicourt et le cimetière et mémorial américain de la Somme à Bony.) Le 30 septembre, deux pelotons de chars australiens attaquent depuis Hargicourt les Allemands retranchés à Bony : sur les 18 blindés prévus, seuls 7 sont finalement en état de prendre part à l'action, et l'un d'eux sera détruit.

La Croix de guerre 1914-1918 est décernée à Hargicourt (Journal Officiel du 12 octobre 1920). Les habitants rentrent peu à peu et doivent d'abord loger dans les caves ou dans des bidonvilles improvisés, puis le village est reconstruit.