Illiat
(Accueil)

BAILLARD A
BILLON A
BODILLARD J
BOUCHY B
BOUCHY Cl
BOUCHY F
BOUQUILLAT N
CHAPELAND J
CHAZOT J F
CORMORECHE Claude
DARBON Louis Joseph
DESCHER M
DESSAINTJEAN J h
DIOCHON J
DRUGUET J
DRUGUET P
GARNIER J
GENETIER F
GENETIER P
GOIFFON Claude
GUILLON J
LACROIX M
LASSARA Cl
MONNIER Claude
PAGNON B
PAGNON J M
PERROT L
RIGAUD J C
RIVET J
TATON Clément Joseph
 

 

DARBON Louis Joseph


Ses origines
 

Louis Joseph DARBON est né le 21/06/1897 à Illiat au hameau des Janins.
Son père Jean Marie avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Ostilie née DUC avait 23 ans.
 

Signalement


Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis Joseph DARBON mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Illiat 1911 - Les Janins -

Son frère Marcel s'est retiré à Saint André d'Huiriat après son service militaire puis a résidé à La Chapelle de Guinchay à partir de 1933.

Au moment du conseil de révision Louis Joseph exerçait le métier de cultivateur.

 

La guerre

Louis Joseph DARBON est incorporé au 35e RI le 8/01/1916.
Il passe au 40e RI le 1/11/1916 puis au 202e RI le 3/10/1917.
Il est tué le 27/05/1918 à Mesnil Saint Georges dans la Somme.
Il a été cité à l'ordre du régiment " Bon et brave soldat; s'est toujours bien conduit au feu. Mort pour la France le 27/05/1918 à son poste de combat. "
Croix de guerre avec étoile de bronze.

202e régiment d'infanterie

L'ennemi fait d'immenses préparatifs pour obtenir une victoire décisive et la paix qu'il désire. Le 21 mars 1918, il déclenche une puissante offensive sur le front britannique qui fléchit tout d'abord sous le choc. En toute hâte arrivent des divisions françaises qui ont pour mission de barrer la route de Paris et de rétablir à tout prix la liaison avec l'armée anglaise. Les Allemands parviennent jusqu'aux portes d'Amiens ; ils s'emparent même de Montdidier. Mais dès le 31 leurs progrès sont arrêtés et le front se stabilise à nouveau. Le 202e est transporté rapidement de l'Argonne à la région de Montdidier. Il est chargé d'occuper le secteur de Mesnil-Saint-Georges et l'organise jusqu'au 2 août 1918. Cependant l'adversaire remporte encore des succès ; il s'empare du mont Kemmel ; il conquiert la crête du Chemin-des-Dames, franchit l'Aisne, la Vesle, prend Fismes, Soissons, Château-Thierry et ne s'arrête que devant Villers-Cotterêts. Paris est menacé !