Illiat
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PAGNON Benoit Joseph


Ses origines
 

Benoit Joseph PAGNON est né le 10/02/1888 à Illiat au hameau des Jouberts.
Son père benoit avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née BEJOINT avait 19 ans.
Benoit et Jean François PAGNON étaient frères.

Signalement


Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Il mesurait 1.67 m; il avait les cheveux brun et les yeux châtain.
 

Sa vie avant la guerre

 


Recensement Illiat 1906 - hameau du colombier -

 - Marie Julie née le 29/10/1889; mariée le 17/11/1908 avec Michel PORCHERET; remariée le 5/03/1929 avec Jean Marie DRUAULT; décédée à Illiat le 2/02/1965.
 - François Claude (Claudius) né le 17/03/1892; décédé le 9/09/1967.


Au moment du conseil de révision Benoit Joseph PAGNON exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 8/10/1909.
Il est nommé caporal le 26/09/1910 et libéré le 24/09/1911.
Le 31/07/1912 il est à Neuville les Dames au château de la Chassagne.
 

La guerre

Benoit Joseph PAGNON est mobilisé le 2/08/1914 au 44e régiment d'infanterie.
Il est tué lors des combats au nord de Soissons le 13 janvier 1915.
 

44e régiment d'infanterie

Dont extraits :
De sa zone de repos, dans la forêt de Villers-Cotterêts, le 44e est appelé, le 12 janvier 1915, dans la région de Soissons où une offensive ennemie d'une extrême violence a réussi à entamer notre front. Dans la nuit du 11 au 12 janvier 1915, après avoir relevé des unités fortement éprouvées, il passe sur la rive droite de l'Aisne. Au petit jour, par une pluie glaciale, sur un terrain détrempé et bouleversé par l'artillerie, les 1e et 2e bataillons escaladent les pentes abruptes du plateau de Crouy et enlèvent une partie des organisations allemandes, faisant de nombreux prisonniers.
Le commandant BIGET, du 2e bataillon, est tué sur les positions qu'il vient de conquérir. L'ennemi contre-attaque sans relâche avec des effectifs sans cesse renouvelés. Le 3e bataillon est engagé vers le soir pour couvrir la droite du régiment un instant menacée. Mais, dans la nuit, ordre est donné d'occuper une ligne de repli et de repasser l'Aisne.
Le 2e bataillon, qui se trouve en flèche, ne peut se dégager. Pendant près de quinze heures, complètement cerné, il lutte désespérément, et cet îlot de résistance qui exaspère l'ennemi se resserre progressivement au fur et à mesure que les défenseurs tombent et que les munitions s’épuisent. Quand les Allemands en viennent à bout, il ne reste qu'une poignée d'hommes exténués, blessés pour la plupart. Nos morts sont nombreux, mais l'ennemi a des pertes plus sévères encore et l'avancé tentée sur Soissons est définitivement enrayée.