Illiat
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GARNIER Pierre Joanny


Ses origines
 

Pierre Joanny GARNIER est né à Illiat le 7/05/1889 au hameau des Pelletiers.
Son père Benoit avait 47 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BOUQUIN avait 44 ans.




Hameau les Pelletiers
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Joanny GARNIER mesurait 1.60 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Illiat 1906 - hameau des Pelletiers - (l'âge indiqué pour Benoit GARNIER est manifestement erroné).

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
 

La guerre

Pierre Joanny GARNIER est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 23/06/1915 à La Fontenelle (Vosges).

Historique du 23e R I
 

Dont Extraits :
Le 22 juin 1915, l'orage éclate sur le 23e qui, depuis le 31 mai assurait, avec le concours de quelques unités territoriales, la garde du large secteur compris entre Herrman-père et le bois du Palon. C'est le sous-secteur de La Fontenelle, tenu par le 1er bataillon (commandant Moulut) et la, 9e compagnie du 23 e, qui reçoit le choc.
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi déclenche un tir d'artillerie très violent sur l'ensemble de la position de La Fontenelle et un tir de barrage plus en arrière, pour s'opposer à l'arrivée des renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les abris défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres.
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à l'attaque.
Malgré nos pertes considérables, malgré 1e bouleversement presque total de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance jusqu'a l'arrivée des renforts.