GENETIER François Mathieu
Ses origines
François Mathieu GENETIER est né le 7/03/1880 à Illiat au hameau des
Pelletiers.
Son père François avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née LOUP dit FORET avait 29 ans.
Son nom figure sur les monuments aux morts de Garnerans et de Illiat.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Mathieu GENETIER mesurait 1.61 m; il avait les cheveux et les
yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Illiat 1896 - hameau Les maisons brulées -
Sa mère décède le 2/03/1897 à son domicile au hameau des maisons
brulées.
Son frère Philippe né en 1883 et également tué pendant la guerre de 14 -
18 doit correspondre à "Sulpice" .
Une recherche sur le nom "GENETIER" dans les registres matricules ne
donne en effet que 5 noms :
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Jean François GENETIER né le 17/03/1885 (doit correspondre à
Jean Marie sur le tableau). |
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Benoite GENETIER née le 4/07/1878. |
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Marie Philippine GENETIER née le 21/06/1894. |
Marie GENETIER née le 20/08/1881 à Illiat.
Au moment du conseil de révision (1900) François Mathieu GENETIER exerçait le métier
de cultivateur à Garnerans.
Il est ajourné 2 fois de suite en 1901 et en 1902 pour "faiblesse,
pleurésie ancienne" .
Il est classé dans le service auxiliaire en 1903.
Le 22/01/1905 il est à Garnerans.
Recensement Garnerans 1911 - Hameau de Romans -
La guerre
François Mathieu GENETIER est classé service armé par la commission de
réforme le 16/11/1914.
Il est incorporé au 23e RI le 28/11/1914.
Il est blessé le 24/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
Il décède le 29/12/1915 à Moosch (Haute Alsace).
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23e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Dans la soirée du 22, une nouvelle attaque est décidée pour la
journée du lendemain, par le général de division.
Cette attaque doit être exécutée par le 2e bataillon (Commandant Cret),
dans le but de reporter notre ligne jusqu'à la Roche-Hellé. La mise en
place des unités d'attaque s'effectue au milieu d'une terrible tempête
de neige, et sous un violent bombardement qui nous cause quelques pertes
sévères (dans la tranchée dite des Pierres, le sous-lieutenant Ecuer et
28 hommes de la 12e compagnie sont tués par le même obus).
Dans l'après-midi, la tempête redouble de rage ; il devient bientôt
évident que toute préparation d'artillerie sera rendue impossible par
l'insuffisance de visibilité des objectifs. Contre-ordre est alors donné
par le général de division : Les 1er et 2e bataillons restent en
première ligne; le 3e bataillon, qui s'était formé en soutien des deux
premiers, se réinstalle dans les camps.
A partir du 23 décembre, l'initiative des opérations nous échappe
définitivement et il ne sera plus, désormais, question que d'enrayer les
nouvelles tentatives de l'ennemi, qui, de son côté, va s'efforcer, mais
en vain, de compléter son succès du 21 et de s'emparer de tout le massif
de l' Hartmannswillerkopf.
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