Illiat
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RIVET Jean André Marie
Ses origines
Jean RIVET est né le 30/11/1894 à Perrex au hameau de Montanet.
Son père André avait 22 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née GAILLARDON avait 19 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean RIVET mesurait 1.55 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur à
Marlieux.
Son père était domicilié à Illiat et sa mère à Marlieux.
Recensement Marlieux 1911 - En Gras -
Son frère Julien : né le 12/05/1909; marié à Sandrans le 28/11/1953 avec
Stéphanie JAROS; décédé à Balbigny (Loire) le 22/11/1986.
Recensement Illiat 1911 - Logis de Bresse -
La guerre
Jean RIVET est incorporé le 1/09/1914 au 5e régiment d'infanterie
coloniale.
Il disparait au N O de Souain (Marne) le 25/09/1915.
Son décès sera fixé à cette date.
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5e régiment d'infanterie coloniale |
dont extraits :
Le 24 septembre au soir, toutes les unités du régiment sont en place
pour la grande offensive qui doit se déclencher le lendemain matin.
Offensive du 25 Septembre
Dès l'aube, la préparation d'artillerie, qui dure depuis deux ou trois
jours, se fait de plus en plus intense. Des batteries de 58 participent
activement à là destruction de la première ligne ennemie et des défenses
accessoires.
A 9 h. 15, les premières vagues franchissent le parapet et s'élancent,
la baïonnette haute. Les Allemands déclenchent alors un bombardement
d'une extrême violence sur les tranchées et sur la Ain (rivière au nord
de Souain).
Malgré les pertes sensibles, la progression est très rapide.
Nos soldats franchissent les tranchées sans s'y arrêter; des fractions
spéciales désignées d'avance parcourent rapidement les positions
conquises et y font de nombreux prisonniers.
Les ouvrages de Magdebourg et du Palatinat sont enlevés, ainsi que la
tranchée Hindenburg, avec le concours d'éléments de la 10e division
d'infanterie coloniale, qui ont occupé sur la droite le boyau Von-Bulow.
A partir de ce moment, nos troupes ne rencontrent que peu d'obstacles.
L'ennemi, démoralisé, abandonne ses positions presque sans combat. A 11
heures, après avoir franchi successivement les tranchées du Sérail et
des Viennoises, le Ier bataillon occupe, avec le 6e régiment colonial,
la tranchée des Vandales. Le tir de l'artillerie ennemie est presque
complètement arrêté et la plaine à l'ouest de la route de Souain à
Somme-Py est couverte de troupes françaises progressant à découvert.
Malheureusement, à 11 h 15, notre artillerie, mal renseignée, tire sur
la tranchée des Vandales. La liaison est impossible à établir par
signaux à cause du brouillard, il faut envoyer un coureur. Mais le tir
continue et nos troupes, éprouvant des pertes sérieuses, doivent se
reporter en arrière, ce qui permet aux Allemands de réoccuper en forces
la tranchée des Vandales.
A 17 h. 30, les premiers éléments du 6e corps d'armée arrivent sur la
ligne de feu. Notre Ier bataillon, soutenu par un bataillon du 6e
colonial et un bataillon du 54e régiment d'infanterie, reçoit l'ordre de
s'emparer de la tranchée des Vandales, en liaison sur la route de Souain
à Somme-Py avec les éléments de gauche de la 10e division coloniale, qui
attaquent la ferme de Navarin.
Les dispositions à prendre ne permettent de commencer l'opération
qu'à la nuit tombante. Le terrain n'a pu être reconnu suffisamment pour
que les troupes puissent y manœuvrer dans l'obscurité. La préparation
d'artillerie est presque nulle. Accueillie par un feu violent de
mitrailleuses et d'infanterie, l'attaque ne réussit pas. Le régiment
bivouaque sur place, dans le bois « 21 » et à la lisière sud du bois «
14 » ; le 2e bataillon, qui a combattu avec la colonne de gauche,
rejoint dans la soirée et dans la nuit.
A 20 heures, le colonel Dhers prend le commandement de la brigade,
en remplacement du général Colonna d'Istria, appelé au commandement de
la 10e D. I. C., après la mise hors de combat de son chef, le général
Marchand. Le commandant Rouyer prend le commandement du régiment.
Le 26 septembre, à 14 heures, le régiment reçoit l'ordre de se
replier sur les bois « 23 » et « 25 », pendant que des unités du 6e
corps attaquent les tranchées de Lubeck et des Vandales.
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