BADEZ Pierre Camille
Ses origines
Pierre Camille BADEZ est né le 9/06/1883 à Vernoux.
Son père
Claude Joseph avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère
Reine née FEVRE avait 36 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Camille BADEZ mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Trivier de Courtes 1896 - Molardory -
Autre frère :
Henri Hippolyte
Au moment du conseil de révision Pierre Camille BADEZ exerçait le métier
de cultivateur à Saint Trivier de Courtes.
Il est ajourné 1 an en 1904 et en 1905 pour faiblesse.
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1906.
Il est libéré le 13/07/1907.
Pierre Camille BADEZ se marie à Saint Trivier de Courtes le 23/11/1907
avec
Marie Céline Virginie RAFFIN demeurant à Romenay et née à Vernoux
le 3/05/1887.
En 1908 il est à Jassans Riottier et est employé au tramway.
Recensement Jassans 1911 - Le bourg -
- Pierre Camille né le 6/02/1910; marié à Villefranche le 24/10/1936 avec
Raymonde RENIER; remarié à Gleizé le 6/04/1946 avec Andrée Madeleine
GERBELET MARILLOT.
- Henri né à Jassans le 21/09/1911; marié à Montreuil le 12/02/1953 avec
Marie Thérèse ROINOT; séparé le 8/11/1968.
Fin 1911 il est à Ruffieu et travaille comme mécanicien à la Compagnie
du Sud.
Liste électorale Ruffieu 1914.
Pierre Camille BADEZ revient à Jassans peu de temps avant le début de la
guerre.
La guerre
Pierre Camille BADEZ est mobilisé le 2/08/1914 au 223e RI.
Il est blessé le 15/10/1915 : fractures multiple de la jambe droite par
éclats d'obus; gangrène gazeuse; amputation de la cuisse.
Il décède de ses blessures le 19/10/1915 à l'hôpital mixte de Lunéville.
Il est inhumé à la
nécropole nationale Friscati à Vitrimont (54 - Meurthe-et-Moselle)
tombe 792.
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Historique du 223e RI |
dont extraits : Le Régiment monte en secteur au nord de Reillon et
tient les tranchées depuis le bois Bouet (ravin de Leintrey jusqu’à
l’Observatoire) (200 mètres sud de la route Reillon-Gondrexon).
Le 6 octobre, une patrouille commandée par le sous-lieutenant DURAND,
enlève un poste ennemi et ramène plusieurs prisonniers. Les Allemands,
malgré leurs échecs précédents, n’avaient pas renoncé à la conquête du
terrain perdu en juin. Le 8 octobre, dans la matinée, ils déclenchent
une préparation d’artillerie d’une violence inouïe, accompagnée de gaz
lacrymogènes. Grace à l’emploi de ces derniers, l’ennemi réussit à
s’emparer du bois Seppelin et du bois Bouet, d’où une contre-attaque
immédiate ne put les déloger complètement. Le capitaine de MAISTRE fut
tué dans l’action, le sous-lieutenant d’URBAL, gravement blessé, est
resté aux mains de l’ennemi. Ce fut le commencement d’une lutte âpre et
dure, qui se prolongea durant plusieurs semaines de tranchée en
tranchée, sans modifier beaucoup les positions respectives des
adversaires. Le mauvais temps y mit un terme. Le terrain bouleversé par
l’artillerie devint bientôt, sous l’effet de la pluie, un lac de boue
dans lequel il fut impossible de maintenir des tranchées. Sans rien
abandonner de ce qui leur appartenait, les Français et les Allemands
pratiquèrent la trêve de la boue, on profita de la circonstance pour
relever les cadavres, réorganiser les défenses accessoires et rétablir
dans la mesure du possible les tranchées inexistantes.
Extrait des pertes du 223e RI.
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