Jassans Riottier
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BELTON Henri Joseph
Ses origines
Henri Joseph BELTON est né le 31/05/1876 à Mionnay.
Son père Joseph avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née TIGNAT avait 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri Joseph BELTON mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mionnay 1881 - Bois Sayard -
- Charles né à Mionnay le 9/09/1878; marié à Villars le 11/04/1921 avec
Jeanne Marie BACONNIER.
- Jean Marie né le 26/10/1880 à Mionnay.
Recensement Marlieux 1896 - Les Claires -
Au moment du conseil de révision Henri Joseph BELTON exerçait le métier
de cultivateur à Marlieux.
Il est incorporé au 44e RI le 16/11/1897.
Il est libéré le 22/09/1900.
Fin 1904 il est à Versailleux au domaine de la Croze.
Fin 1905 il est à Montluel à la Grange Blanche.
Début 1907 il s'installe à Jassans et travaille à la Compagnie du Sud
Est (tramway).
Henri Joseph BELTON se marie à Versailleux le 23/05/1907 avec
Catherine BACONNIER demeurant à Versailleux et née à La Peyrouse le
29/11/1884.
Recensement Jassans 1911 - La Roche -
-
Catherine
-
Jean Marie
-
Victor
-
Valentine née en 1912.
Liste électorale Jassans 1914.
La guerre
Henri Joseph BELTON est mobilisé le 13/08/1914 au 54e régiment
territorial d'infanterie.
Il est tué le 7/09/1915 par un éclat d'obus à Prosnes (Marne).
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Historique du 54e RTI. |
dont extraits : Embarquement le 16, à Longpont :
les trains brûlent Villers-Cotterêts, Château-Thierry, Épernay et
déposent le régiment en plein camp de Châlons où l'on cantonne à
Mourmelon-lePetit, puis au camp de la Pyramide. Sans répit, les
compagnies sont réparties sur le terrain de la prochaine offensive de
Champagne, au nord de Bacones. Leur mission consiste à préparer des
camps, à creuser les boyaux d'accès et d'évacuation et les parallèles de
départ. Le régiment fournit alors, dans un délai relativement bref, une
formidable somme de travail, menant à bien toutes les tâches qui lui
sont confiées, sans défaillance, mais non pas sans victimes ; car les
Allemands, qui ont deviné nos projets, inondent de projectiles toute la
zone d'attaque.
Le 7 septembre, la 1re compagnie perd, à elle seule, 16 tués et 75
blessés, du fait du bombardement ennemi. Rendant compte de ces pertes,
le lieutenant de JOUFFROY écrit dans son rapport : Il n'y eut de panique
à aucun moment. Quant à nos blessés, ils ont provoqué l'admiration de
tous ceux qui les ont approchés. Pas une seule plainte ! Beaucoup
oubliaient leurs propres souffrances pour s'enquérir du sort de leurs
camarades. Le soldat BOURNERY, criblé d'éclats d'obus, ne cessait de
dire, pendant qu'on le pansait : « Laissez-moi, mon lieutenant, votre
vie est plus précieuse que la mienne. » Les travaux terminés, comme
l'heure de l'attaque approche, le 54e entre en secteur à La Plaine, puis
à Prosnes.
Extrait des pertes du 54e RTI.
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