HUMBERT
Jean
Ses origines
Jean HUMBERT est né le 6/08/1883 à Misérieux.
Son père François avait 34 ans et était cultivateur à Sainte Euphémie.
Sa mère Marie née COINTY avait 20 ans.
Jean et Jean Marie HUMBERT étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean HUMBERT mesurait 1.61 m; il avait les cheveux brun et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sainte Euphémie 1896 - Le Boitet -
- Françoise née à Sainte Euphémie le 5/02/1885; décédée à Lyon 3e le
28/06/1945.
Recensement Sainte Euphémie 1896 - Le Boitet -
Au moment du conseil de révision Jean HUMBERT exerçait le métier de
cultivateur à Sainte Euphémie.
Il est incorporé au 23e RI le 15/09/1904.
Il est libéré le 13/07/1907.
Début 1910 il réside à Jassans.
Jean HUMBERT se marie à Jassans le 11/11/1910 avec
Claudia GONNARD demeurant et née à Jassans le 2/08/1889 (remariée à
Jassans avec François Marius ORSET le 21/10/1919; décédée à
Villefranche le 23/02/1965).
Recensement Jassans 1911 - Le Devay -
Le couple a eu une fille Françoise née le 22/11/1911 à Jassans; mariée à
Jassans le 28/09/1935 avec Antonin Simon AULAS.
Liste électorale Jassans 1914 (Jean Claude : il s'agit de Jean
Marie).
La guerre
Jean HUMBERT est mobilisé le 12/08/1914 au 223e RI.
Il a été cité à l'ordre du 16e CA le 16/09/1914 : "Faisant fonction
de chef de pièce dans une section de mitrailleuses a été blessé au
moment où il chargeait sa pièce et n'a cessé de donner le plus bel
exemple de bravoure et de calme en continuant à assurer son service."
Il est tué à Reillon (Meurthe et Moselle) le 20/06/1915.
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Historique du 223e RI |
Dont extraits : En juin 1915, le Régiment est transporté dans le
secteur Reillon, Leintrey, Veho (16 kilomètres est de Lunéville). Dans
la nuit du 19 au 20 juin, les deux bataillons attaquent les
organisations ennemies situées à cheval de la route
Reillon-Gondrexon
(bataillon DUNOD), jusqu’à la cote 293 incluse (bataillon BERTHELOT).
Malgré la bravoure déployée, au petit jour les objectifs ne sont pas
tous atteints et l’ennemi contre-attaque avec ses réserves. Le 223e se
cramponne au terrain et conserve ce qu’il a conquis dans la nuit. En fin
de journée, une brillante charge à la baïonnette, à laquelle participent
un peloton de la 20e compagnie, la 23e compagnie, permet à nos troupes
de briser la résistance ennemie et de faire de nombreux prisonniers. Le
223e s’installe dans les tranchées allemandes et organise rapidement ses
nouvelles positions pendant les jours suivants.
Cette lutte, âpre et violente, a causé des pertes sévères au Régiment,
particulièrement au bataillon DUNOD. Parmi les morts, se trouve le
capitaine MARGOT, mitrailleur, dans les blessés : sous-lieutenant
REMILLIENNE, mort le lendemain de ses blessures ; capitaine GAZIER,
lieutenants MIGONNET, NOEL, ce dernier très grièvement, et mort des
suites de ses blessures le 25 avril 1916.
Extrait JMO du 223e RI
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