MONTAGNIER Hugues Claude
Ses origines
Claude MONTAGNIER est né le 14/06/1893 à Saint Trivier sur Moignans.
Son père Jacques avait 34 ans et était cultivateur à Dompierre sur
Chalaronne.
Sa mère Catherine née CHEVALIER avait 24 ans et était cultivatrice à
Saint Trivier.
Ses parents se sont mariés à Dompierre sur Chalaronne le 13/09/1892.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude MONTAGNIER mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Beauregard 1906 - Le bourg -
Recensement Liergues 1911 - Passeloup -
Au moment du conseil de révision Claude MONTAGNIER exerçait le métier de
cultivateur à Liergues.
Il est incorporé le 5/12/1913 au 3e régiment de zouaves.
Recensement Jassans 1921 - Chanteins -
- Marie née à Beauregard le 3/06/1896; décédée à Lyon 3e le
9/08/1977.
- Pierre né à Beauregard le 17/10/1898; marié à Bourg de Thizy le
10/02/1935 avec Marie Augustine CHASSIGNOLE; décédé le 2/07/1975 à
Villefranche.
- Jean né à Beauregard le 7/01/1902; décédé le 2/12/1987 à Reyrieux.
- Marie Antoinette née le 3/11/1903 à Beauregard.
- Claudius né à Beauregard le 25/06/1908; décédé le 20/08/1979 à
Villefranche.
- Marie Louise née à Liergues le 14/07/1911; mariée à Jassans le 4/08/1934
avec Pierre MIGNARD.
- Clotilde née le 3/02/1914 à Liergues.
- Henriette née à Beauregard le 29/09/1905; décédée le 4/11/1918 à
Jassans.
La guerre
Claude MONTAGNIER passe au 99e RI le 8/02/1914 puis au 22e RI le
26/12/1916.
Il est cité à l'ordre du régiment le 3/06/1917 "Très bon soldat; s'est
particulièrement distingué le 11/05/1917 par son courage et son sang
froid."
Extrait historique du 22e RI : Le 11 mai, au petit jour, un feu
roulant de 1’artillerie ennemie se déclenche subitement sur tout le
front du Régiment et particulièrement à gauche, sur le 1er Bataillon. Le
bombardement se prolonge sur le 99e d'Infanterie qui occupe, à gauche de
nous, les avancés de la ferme de la Bovelle. A 6 heures, le tir de
l'artillerie ennemie s'allonge brusquement et les Bavarois, surgissant
de leurs tranchées, se ruent à l'attaque de nos positions. Encadrés par
des StossTruppen (troupes d’assaut), ils se jettent vigoureusement sur
nos défenseurs et un corps à corps s'engage dans les trous d'obus qui
nous servent de première ligne ....
Il décède de ses blessures le 9/02/1918 à l'ambulance 216 - 421 S P 215
à Dannemarie.
"Bon et brave soldat; a été grièvement blessé le 7/02/1918 au cours
d'une reconnaissance".
Croix de guerre.
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