Jassans Riottier
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PERRIER François


Ses origines

François PERRIER est né le 10/12/1885 à Reyrieux.
Son père Antoine avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née CHEVALIER avait 34 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François PERRIER mesurait 1.68 m; il avait les cheveux noir et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre

François PERRIER avait une soeur plus agée Jeanne Marie née le 17/02/1871.



Recensement Rancé 1896 - La Croix -


Recensement Rancé 1896 - Les Communaux -


Recensement Rancé 1906 - Ligneux - (Michel ROGNARD a été blessé le 31/08/1914 : amputation de la jambe gauche).


Au moment du conseil de révision François PERRIER exerçait le métier de cultivateur à Rancé.
Son père était décédé le 14/06/1887 à Toussieux; sa mère s'était remariée le 26/12/1891 avec Jacques GRAVIER.
Il est ajourné 1 an en 1906 pour poids et périmètre insuffisants.
Il est incorporé au 8e bataillon d'artillerie à pied le 9/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Fin 1911 il réside à Montluel.
François PERRIER se marie le 14/11/1912 à Rancé avec Marie Euphrosyne Eugénie BOUILLOUX.
Il s'installe à Jassans où il est poseur à la Compagnie du Sud Est.

Le couple a un fils François Pierre né le 10/06/1914; marié à Villefranche le 24/03/1934 avec Alice Jeanne MANIN.


Liste électorale Jassans 1914.
 

La guerre

François PERRIER est classé service armé par la commission de réforme de Bourg du 4/09/1914.
Il est incorporé au 23e RI le 24/11/1914.
Il passe au 101e RI le 27/03/1915.
Il est blessé le 29/05/1916 par éclat d'obus (plaie de la région scapulaire droite - dyspnée).
Il est affecté au 166e RI le 10/10/1916.
François PERRIER disparait le 18/03/1917 au bois d'Avocourt (Meuse).

Historique du 166e RI

dont extraits : Le régiment est dirigé, le 14 mars, sur le secteur B ouest (quartier des Rieux, Malleray et Gauthier), situé à l'ouest de la route d'Avocourt à Malancourt. A la plus mauvaise époque de l'année, sur des positions où il faut, dans la boue et l'eau, tenir sans relâche au prix de souffrances héroïques, le régiment va subir, presque à son arrivée en ligne, de furieuses attaques. On retrouvera en lui les belles qualités de ténacité et d'endurance dont il fit preuve en Woëvre et aux Éparges, alliées à l'activité offensive qu'il a déjà déployée pendant la bataille de la Somme.
Le 18 mars 1917, après une préparation d'artillerie et des tirs de destruction d'une extrême violence dirigés depuis trois jours sur les quartiers Malleray et Gauthier, les Allemands se portent à l'attaque de nos tranchées, ayant pour objectif le saillant Gauthier (liaison entre les 1er et 2e bataillons) et, malgré la défense acharnée de nos compagnies, ils réussissent à prendre pied dans nos lignes. En dépit des moyens formidables de l'artillerie ennemie et des circonstances atmosphériques défavorables, une partie des tranchées perdues est reprise dans des contre-attaques menées la jour même par les 1er et 2e bataillons du 166e , et le lendemain 19, par ces mêmes unités, en coopération avec deux bataillons du 122e R. I. Les 1er et 2e bataillons du 166e , épuisés et ayant subi de lourdes pertes, sont relevés le 22 mars et mis au repos dans les camps de la forêt d'Esnes. Le 3e /166 qui a subi, en tant que troupe de réserve, sa part de ces rudes journées, reçoit de son côté l'ordre d'aller relever (26 mars) le 4e /330 dans le quartier du Bec (col entre le Mort-Homme et 304). I1 passe ensuite, sur cette position même, en soutien du 4e /330 qui est chargé d'attaquer. Dans ce secteur marécageux, dominé de toutes parts et n'offrant aucune protection contre les feux de l'infanterie et de l'artillerie ennemies, le 3e bataillon du 166e fait preuve des plus belles qualités d'énergie et remplit pleinement sa mission. Au cours de ces durs combats, le régiment a perdu 9 officiers, 26 sous-officiers, 433 hommes.