BRUN
Jean François
Ses origines
Jean François BRUN est né le 6/12/1888 à Saint Bernard.
Son père Joseph avait 31 ans et était cultivateur (décédé le 10
septembre 1893 - Hospice de Villefranche-sur-Saône à l’âge de 35 ans).
Sa mère Marie née DUTANG avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean François BRUN mesurait 1.53 m; il avait les cheveux brun et les
yeux roux.
Sa vie avant la guerre
Recensement Jassans 1896 - Les Bruyères -
- Julien né à Jassans le 22/12/1883; décédé le
29/12/1952.
- Claude né à Jassans le 31/12/1886; marié à Limas le 19/03/1921 à Marie
LABRUYERE.
- Augustine née le 4/09/1890 à Saint Bernard; mariée à Jassans le
7/07/1910 avec Joseph PRADOUX; décédé à Lyon 3e le 23/02/1955.
- Etienne né le 6/09/1893 à Saint Bernard.
Au moment du conseil de révision Jean François BRUN exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 3/10/1910.
Il est libéré le 1/10/1912.
Liste électorale Jassans 1914.
Jean François BRUN était célibataire.
La guerre
Jean François BRUN est mobilisé le 2/8/1914 au 333e RI 21e compagnie.
Il est blessé à la Fontenelle le 16/09/1914 :"plaie à l'abdomen".
Il est cité à l'ordre du 333e RI le 5/03/1915 : "S'est offert
spontanément pour des ordres et renseignements sous un bombardement des
plus violents et a accompli sa mission avec le plus grand sang froid."
Croix de guerre avec palme de bronze
Il est tué le 24/10/1916 au fort de Vaux à Verdun.
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Historique du 333e RI |
dont extraits : L'heure H. est fixée,
pour le 24, à II heures 40. Le
jour se lève dans un brouillard épais; à il heures
40, il n'est pas encore dissipé et nos vagues d'assaut sortent de lia
tranchée sans être aperçues de l'ennemi. C'était à la fois une chance et
un risque, car la direction devenait périlleuse et des erreurs pouvaient
se produire qui auraient été dangereuses pour le succès de l'opération.
Heureusement la minutieuse préparation nous évita ces avatars.
D'un seul élan, le 5* Bataillon
(Commandant Deleuze) saute dans les tranchées ennemies, balayant tout et
cueillant des prisonniers dans chaque tranchée dépassée. Il lance
aussitôt en avant les reconnaissances prévues.
Des trous se sont produits à gauche, entre le régiment et le 230e; à
droite entre le régiment et les chasseurs. Le 5e Bataillon les comble de
sa propre initiative. De ce fait, il n'y a plus de réserves, mais point
n'en est besoin, car rien ne résiste à un pareil ouragan; des fils de
fer sont restés intacts mais ne peuvent arrêter nos hommes.
Le 6e Bataillon (Cdt Lourdel), à l'heure dite, passe en Ire ligne
et marche sur son objectif. Mais à gauche on progresse moins vite qu'au
333e. Il y a un vide. Le 5e Bataillon s'y installe et les deux
bataillons demeurent tout entiers en première ligne, bientôt rejoints
par le 46 (Cdt Grollemund) qui prend la droite du 5°.
Extrait des pertes du 333e RI
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