Jassans Riottier
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BADEZ Pierre Camille
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BERGERON Jean Antoine
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PERROCHET Charles
THIBAUD Marius
THIVENT Jules
VOLANT Jean


 

 

BERGERON Jean Antoine


Ses origines


Jean Antoine BERGERON est né le 27/04/1892 à Jassans au hameau de Gletteins.
Son père Benoit avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Caroline née PERRAUD avait 26 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Antoine BERGERON mesurait 1.62 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Jassans 1901 - La Savoie -

 - Benoit.
 - Marie Louise Irminie
 - Antoinette Francine
 - Louis Marius


Recensement Jassans 1911 - Riottier -


Au moment du conseil de révision Jean Antoine BERGERON exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 10/10/1913.
 

La guerre

Jean Antoine BERGERON est tué antérieurement au 7/05/1915 à Soissons.
Il a été inhumé par les soins des autorités allemandes.
Son décès sera fixé au 13/01/1915 par le tribunal de Trévoux.

Historique du 44e RI

dont extraits : Dans la nuit du 11 au 12 janvier 1915, après avoir relevé des unités fortement éprouvées, il passe sur la rive droite de l'Aisne. Au petit jour, par une pluie glaciale, sur un terrain détrempé et bouleversé par l'artillerie, les 1e et 2e bataillons escaladent les pentes abruptes du plateau de Crouy et enlèvent une partie des organisations allemandes, faisant de nombreux prisonniers. Le commandant BIGET, du 2e bataillon, est tué sur les positions qu'il vient de conquérir. L'ennemi contre-attaque sans relâche avec des effectifs sans cesse renouvelés. Le 3e bataillon est engagé vers le soir pour couvrir la droite du régiment un instant menacée. Mais, dans la nuit, ordre est donné d'occuper une ligne de repli et de repasser l'Aisne.
Le 2e bataillon, qui se trouve en flèche, ne peut se dégager. Pendant près de quinze heures, complètement cerné, il lutte désespérément, et cet îlot de résistance qui exaspère l'ennemi se resserre progressivement au fur et à mesure que les défenseurs tombent et que les munitions s’épuisent. Quand les Allemands en viennent à bout, il ne reste qu'une poignée d'hommes exténués, blessés pour la plupart. Nos morts sont nombreux, mais l'ennemi a des pertes plus sévères encore et l'avancé tentée sur Soissons est définitivement enrayée.