Jassans Riottier
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MONNET Jules Claude Charles


Ses origines


Charles MONNET est né le 23/10/1886 à Chatillon sur Chalaronne.
Son père Charles Joseph avait 32 ans et était gendarme.
Sa mère Marie Augustine née MICHAUD avait 32 ans.
Ses parents se sont mariés à Villette-les-St-Amour le 26/01/1880.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Charles MONNET mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre

Charles MONNET avait un frère Victor Joseph Félix né le 7/07/1881.
Au moment du conseil de révision Charles MONNET exerçait le métier d'employé de commerce (administratif) à Villefranche.
Il est incorporé le 9/10/1907 au 149e RI.
Il est libéré le 26/09/1909.
Charles MONNET se marie le 8/07/1911 à Jassans avec Suzanne QUELIN demeurant à Jassans et née à Pommiers le 21/12/1890.

Début 1913 il est à Jassans; le couple a eu une fille Marie Louise.


Recensement Jassans 1921 - Chanteins - (sa fille réside chez ses grands parents maternels).

 - Marie Louise née à Villefranche (Port de Frans) le 6/10/1912; mariée à Jassans le 3/03/1930 avec Pierre BLATH.


 

La guerre

Charles MONNET est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il est blessé le 25/08/1914 à Méhoncourt (plaie en séton par coup de feu au genou droit avec lésion du plateau tibial, plaie par balle à l'épaule gauche."

Extrait historique du 223e RI : Le 24 août, le bataillon LASSAVE occupe les trachées entre Méhoncourt et Romain, en première ligne ; il est soumis à un violent bombardement qui ne lui cause que des pertes très légères. Le bataillon VIDAL est en deuxième ligne.
Le 25 août, au matin, l’ordre d’attaque est donné. Le 223e est en première ligne, ayant à sa droite le 36e colonial, à sa gauche, il est en liaison avec la brigade DAUVIN du 16e corps. Pour la conquête de ses objectifs, les lisières du bois de Clairlieu, il mène pendant toute la journée un rude combat au sud du village de Méhoncourt ; pendant la progression, il est soumis à des feux d’enfilade très meurtriers partant de la station d’Einvaux. Il perd trois officiers tués, lieutenant-colonel BROUET, sous-lieutenant Pierre GOUJON, député de l’Ain et sous-lieutenant BALLICIONI, quatorze officiers blessés dont le capitaine BOUSSARD, qui meurt le lendemain de ses blessures, et six cents hommes tués, blessés ou disparus.


Il est à nouveau blessé le 15/09/1915 à Reillon (plaie par éclat d'obus dans la région sus orbitaire gauche."

Extrait historique du 223e RI : Le 15 juillet, sur tout le front compris entre les routes Reillon-Gondrexon et Veho, Leintrey, les Allemands déclenchent une furieuse attaque qui ne réussit nulle part à aborder les tranchées tenues par le 223e , malgré la violence de la préparation d’artillerie qui l’avait précédée. La 23e compagnie eut à supporter le gros effort de l’adversaire, mais grâce à sa vaillance, grâce aussi à la 2e section de mitrailleuses qu’elle encadrait et qui anéantit par son feu des colonnes ennemies débouchant de Leintrey, tambours et fifres en tête, elle maintint intégralement ses positions, devant lesquelles des centaines de cadavres allemands restèrent étendus. Au cours de cette attaque, le capitaine RAVAULT (mitrailleur, et le sous-lieutenant WETTERWALD (officier téléphoniste), furent tués. Après cet échec, les Allemands ne renouvelèrent pas leurs tentatives. Le bataillon BERTHELOT rejoint son chef de corps, puis le 223e vient au repos à Laronxe et Saint Clément, courant septembre.
C’est là que le colonel BLUZET, promu au commandement d’une brigade, lui fit ses adieux. Il fut remplacé par le lieutenant-colonel CHENEBLE. Sous les ordres de ce dernier, le Régiment monte en secteur au nord de Reillon et tient les tranchées depuis le bois Bouet (ravin de Leintrey jusqu’à l’Observatoire) (200 mètres sud de la route Reillon-Gondrexon).
Le 223e fut disloqué, le 1er juin 1916.

Il est caporal fourrier le 25/01/1916.
Il est tué le 16/04/1917 à Loivre (Marne)
Il est cité à l'ordre de la brigade le 3/05/1917 : "sous officier comptable très dévoué et très consciencieux; a été blessé par balle de mitrailleuse à la cuisse au combat du 16/04 alors qu'il suivait courageusement ses camarades mitrailleurs."
Croix de guerre avec étoile de bronze.

Extrait historique du 23e RI : Dans la. soirée du 10 avril, le Régiment quitte ses cantonnements de repos et marche à. la bataille. Dans la nuit du 10 au 11, il cantonne dans la région Chenay-Chalons sur-Vesle ; dans la nuit du 11 au 12, il vient prendre sa place de combat dans le secteur de Loivre, ou il relève le 229e RI ; 2 bataillons sont en première ligne (1er bataillon à gauche (tranchée de Jemmapes) ; 2e bataillon à droite (tranchée de Fleurus ). Le 3e bataillon est en réserve à Villers-Franqueux..
Dès le lendemain, 12 avril, notre préparation d'artillerie commence ; elle augmente d'intensité au cours des journées suivantes tandis que le Régiment pousse quotidiennement en avant des patrouilles et reconnaissances qui constatent la vigilance de l'adversaire et la grande densité d'occupation de ses premières lignes.
Le 16 avril, à 3 heures du matin, le 23e occupe ses emplacements de départ pour l'attaque ; ce mouvement s'exécute sous un bombardement assez vif, au cours duquel un obus frappe mortellement le commandant du 3e bataillon (capitaine de Chatouville).
Le terrain sur lequel le 23e va se porter à l'attaque est constitué par une plaine légèrement ondulée hérissée des défenses que les deux adversaires y ont accumulées depuis que la. guerre s'est stabilisée dans cette région, à l'automne 1914. Cette plaine est dominée par le massif de Brimont dont elle est séparée par le double obstacle du canal de l'Aisne (à peu près desséché) et de la voie ferrée de Reims a Laon.
Face au 1er bataillon, les ruines du village de Loivre, la Verrerie et les hauteurs de Bermericourt constituent un ensemble défensif tres puissant, que l'ennemi a soigneusement aménagé et qui prolonge vers le nord-ouest les formidables défenses du massif de Brimont, objectif final assigné au 2e bataillon.
L'attaque débouche à 6 heures.