Jassans Riottier
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PERROCHET Charles


Ses origines

Charles PERROCHET est né le 31/08/1882 à Jassans.
Son père Claude Benoit avait 29 ans et était jardinier.
Sa mère Claudine née BERNISSON avait 28 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Charles PERROCHET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux brun et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Jassans 1896 - Le bourg - (Jeanne PERROCHET a été mariée à Joseph MOREL - voir page web consacrée à ce soldat).


Recensement Jassans 1901 - Le bourg -

Au moment du conseil de révision Charles PERROCHET exerçait le métier de tonnelier.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 15/11/1903.
Il est nommé caporal le 19/09/1904.
Il est libéré le 18/09/1906.
Il s'installe à Saint Etienne dans la Loire début 1909 au 14 rue Marengo cgez PERRIN.

Charles PERROCHET se marie le 13/08/1910 à Saint Etienne avec Claudine Louise BRISACHER.


Etat civil Saint Etienne : Naissances 1884 page 143.

En 1911 il réside à Saint Etienne au 46 rue Désirée puis en 1913 au 20 rue Augustin Thierry.
 

La guerre

Charles PERROCHET est mobilisé le 3/08/1914 au 55e bataillon de chasseurs à pied.
Il est nommé sergent le 10/09/1914.
Il disparait le 9/01/1915 à Crouy dans l'Aisne.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Saint Etienne dans la Loire le 15/07/1920.

Historique du 55e bataillon de chasseurs à pied

Le 8 janvier 1915 le 55e à l'honneur d'être désigné, avec un Bataillon du Régiment de Tirailleurs Marocains, pour l'attaque de la redoute du Plateau 132 au Nord de Soissons. Le 8 au matin il s'empare de la redoute après une vigoureuse charge à la baïonnette et le Capitaine LATIL, Commandant du Bataillon, est tué sur la position qu'il a conquise. Le Bataillon s'y maintient en dépit d'incessantes et violentes contre-attaques subissant de fortes pertes, mais en infligeant de plus grandes à l'ennemi, jusqu'au moment où il est relevé le 9 au soir. Dans ces rudes journées il a affirmé son élan et sa solidité. Les Caporaux NOËL, EMONT, les Chasseurs BOUCAUD, LARDET et VERMOT s'y distinguent pendant l'assaut ; pendant les contre-attaques le chasseur COFFAUX embusqué dans un trou d'obus tue à lui seul une quinzaine d'allemands.