Jassans Riottier
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HUMBERT
Jean Marie
Ses origines
Jean HUMBERT est né le 3/03/1890 à Sainte Euphémie.
Son père François avait 42 ans et était cultivateur à Sainte Euphémie.
Sa mère Marie née COINTY avait 27 ans.
Jean et Jean Marie HUMBERT étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie HUMBERT mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain foncé
et les yeux orangé.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sainte Euphémie 1896 - Le Boitet -
- Françoise née à Sainte Euphémie le 5/02/1885; décédée à Lyon 3e le
28/06/1945.
Recensement Sainte Euphémie 1896 - Le Boitet -
Recensement Jassans 1911 - Monplaisir -
Au moment du conseil de révision Jean Marie HUMBERT exerçait le métier
de cultivateur à Jassans.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 10/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
Liste électorale Jassans 1914 (Jean Claude : il s'agit de Jean
Marie).
La guerre
Jean Marie HUMBERT est mobilisé au 44e RI le 2/08/1914.
Il passe au 60e RI le 4/02/1915.
Il disparait à Bouchavesnes le 30/09/1916.
Son décès sera fixé au 13/09/1916 par le tribunal de Trévoux le
24/05/1921.
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Historique du 60e RI |
dont extraits : Le lendemain est la glorieuse journée du 12, où le
44e , appuyé par le 1er bataillon du 133e et quelques fractions de
chasseurs alpins, devait enlever
Bouchavesnes. Progressant par bonds, dans le sillage de ce
régiment, les bataillons du 60e sont en fin de journée : le 3e au bois
Marrière, et au sud de Bouchavesnes, le 2e au P. C. Messimy, le 1er au
bois des Riez.
Le lendemain 13 septembre, la 27e brigade entière doit relever les
chasseurs de la 6e brigade. Vers 9 heures, les Boches déclenchent un
bombardement effroyable par obus de gros calibre, qui dure sans accalmie
jusqu'à 16 heures. Les projectiles s'abattent en nombre énorme sur le
village occupé alors par notre 1er bataillon, sur les carrières où sont
les 2e et 3e bataillons, sur la ferme du Bois-Labbé, tenu par le 35e . A
16h 25, la contre-attaque attendue se produit, dirigée surtout contre le
35e . « La conduite de nos fantassins est magnifique; au plus fort du
bombardement ils se portent à plusieurs reprises sur le parapet pour
faire face aux assaillants signalés par erreur. Leur calme, leur
obéissance en fait une phalange si solide qu'elle défie tous les
assauts. » A 18 heures, l'ennemi essaie encore un effort, c'est le
dernier de la journée. Le feu de l'artillerie s'apaise avec la nuit.
Ceux qui ont pris Bouchavesnes l'ont gardé... Ils conserveront longtemps
le souvenir des heures tragiques à la fois et magnifiques par eux vécues
dans cette soirée du 13. Nous avions 34 tués au régiment et 116 blessés,
dont le capitaine BOURGEOIS, de la 3e C. M. Ce dernier reste à son
poste; atteint d'une nouvelle blessure le lendemain, il ne consentira à
être évacué qu'après la relève de sa compagnie. La journée du 14
septembre fut, elle aussi, des plus difficiles.
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