MONNIER Léon Eugène
Ses origines
Léon Eugène MONNIER est né le 17/05/1887 à Bourg en Bresse au 44 du
faubourg des blanchisseries.
Son père Joseph avait 26 ans et était journalier.
Sa mère Marie Josephte Philippine née QUAISSARD avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon Eugène MONNIER mesurait 1.65 m; il avait les cheveux blond et les
yeux bleu.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Léon Eugène MONNIER exerçait le métier
de domestique à Polliat.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied à compter du
7/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.
Léon Eugène MONNIER se marie à Jassans le 25/10/1913 avec Thérèse dite
Augustine PERRON couturière demeurant à Jassans et née à Lyon 6e le
12/05/1889.
Il était alors maitre d'hôtel à Lyon.
Recensement Jassans 1911.
La guerre
Léon Eugène MONNIER est mobilisé le 3/08/1914 au 15e bataillon de
chasseurs pied.
Il passe au 417e RI le 22/07/1915 puis au 352e RI le 22/04/1916.
Il est tué le 10/09/1916 à Berny en Santerre.
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Historique du 352e régiment d'infanterie |
dont extraits : Le 26 août, le lieutenant-colonel SAINT-AGNES
prend le commandement du régiment.
Du 9 au 13 septembre, le 352e occupe le secteur de
Berny-en-Santerre. Il
relève, dans la nuit du 9 au 10, les 9 e et 18e B. C. P. qui viennent de
s'emparer du village. La relève, faite dans l'intervalle des tirs de
barrage, est particulièrement difficile ; les tranchées sans cesse
bouleversées par les bombardements n'offrent que quelques abris très
précaires et sont enchevêtrées dans celles des Boches.
Les réserves sont au sud de la grande route Amiens-Saint-Quentin, dans
la région de la tranchée du Chancelier, et à 1 kilomètre plus en
arrière, c'est l'infernal ravin de Glatz où fraternisent canons,
cuisines et dépôts de toute sorte. Dans la nuit même de la relève, les
Allemands prononcent deux attaques, dont l'une avec, flamenwerfer,
contre la 17e compagnie (section MARIE) dans le boyau des Bavarois ; ils
sont repoussés après de vifs combats à la grenade. Après de violents
tirs d'artillerie, les Boches attaquent à nouveau dans la journée du 10,
avec une violence particulière l'après-midi.
Le commandant PREVOT prend part en personne à la riposte, au cours de
laquelle se signale le sous-lieutenant CUNY venu le jour même du 152e
après trois blessures ; une vingtaine d'Allemands sont tués et le reste
des assaillants est refoulé.
On a malheureusement à déplorer la perte du vaillant capitaine STEF,
commandant la 5e C. M. Dans la nuit du 10 au 11, trois nouvelles
attaques : sur la 22e compagnie (lieutenant BONLARRON) par flamenwerfer
et à la grenade sur la 21e compagnie (lieutenant BLAIZE), et sur la 18e
compagnie (capitaine BEYER) très en flèche dans Berny ; partout l'ennemi
est repoussé.
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