Saint Etienne / Reyssouze
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BERNARD Pierre Philibert
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TRONTIN Joseph Valère
VELON Claude Joseph
VIEUX Auguste
VIEUX Emile
VIEUX Jules
















 

 

DREVET Camille Auguste


Ses origines

Camille DREVET est né le 26/08/1896 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Joseph avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Adélaide née TRONTIN avait 21 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Camille DREVET mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Chavannes sur Reyssouze 1906 - Grange -

 - Pierre Eugène né à Chavannes sur Reyssouze le 14/05/1898; marié à Curciat Dongalon le 12/05/1923 avec Marie Louise DELIOT; décédé le 2/11/1971 à Saint Etienne sur Reyssouze.





Chavannes sur Reyssouze 1911 - Grange -


Au moment du conseil de révision Camille DREVET exerçait le métier d'agriculteur à Chavannes sur Reyssouze.

Après guerre ses parents sont installés à Saint Etienne sur Reyssouze au hameau des Vernettes.


Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1921 - Les Vernettes -

 

La guerre


Camille DREVET est incorporé au 35e RI le 3/09/1916.
Il passe au 42e RI le 24/03/1917 puis au 110e RI le 2/11/1917.
Il est ensuite affecté au 115e RI le 7/02/1918.
Il est cité à l'ordre du régiment le 22/08/1918 : "soldat d'un courage et d'un calme remarquable; est resté à son poste de combat malgré le violent bombardement qui précéda l'attaque du 15/07/1918; a géné par ses feux l'avance ennemie et lui a infligé des pertes sensibles."
Il est blessé à Pont Faverger (Marne) le 6/10/1918.
Il décède le 6/10/1918.
Il est inhumé au bois Malval.
Il a été transféré à la Nécropole de Sommepy-Tahure (51 - Marne) tombe 884.

Historique du 115e régiment d'infanterie

dont détails : Manœuvrant l'ennemi, nos mitrailleuses contrebattant les siennes, le Régiment suivra, malgré les balles et le canon. Le terrain cependant est difficile et tout à l'avantage d'un parti qui retraite. On le traque dans les bois. La nuit n’arrête pas notre avance et sur les derrières de l'Allemand nous pénétrons dans Pont-Faverger. Nos pertes, celles de l'adversaire témoignent de l'âpreté de la lutte. La Suippe est atteinte. L'ennemi entend résister et ne veut pas nous permettre de franchir la rivière.
Du 5 au 11 octobre, cette région va être le théâtre de durs combats. L’ennemi est fort en artillerie. Sa position de repli, préparée de longue date, possédant un système organisé de tranchées, d'abris, de solides réseaux, facilite sa résistance sur les hauteurs de la rive droite. Ses tirs bien dirigés nous rendent difficile la simple occupation : nos pertes sont sérieuses. Nos reconnaissances font dévoiler de nombreuses mitrailleuses. On a l'impression que l’ennemi tient, solidement accroché sur ses positions.


Cimetière de Saint Etienne sur Chalaronne
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