Saint Etienne / Reyssouze
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TRONTIN Joseph Valéry Alexandre Marcel


Ses origines


Joseph TRONTIN est né le 8/09/1896 à Saint Trivier de Courtes au Fayollet.
Son père Claude Marie Valéry avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Rose Alexandrine née BRAYARD avait 24 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph TRONTIN mesurait 1.65 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Trivier 1901 - Fayollet -


Recensement Chavannes sur Reyssouze 1911 - Vanniers -

 - Marie Valérie Rosalie née à Saint Trivier le 23/09/1892; mariée à Saint Etienne sur Reyssouze le 8/01/1920 avec Victor Eugène ANTOINAT.
 - Marie Louise Léa né à Saint Trivier le 28/07/1894; mariée à Saint Etienne sur Reyssouze le 19/03/1920 avec Jean Baptiste Hippolyte DEBOST.
 - Albert Alexandre Joseph né le 25/02/1899 à Saint Trivier; marié à Servignat le 2/02/1922 avec Marie Léontine Joséphine RIGAUDIER.
 - Camille Raymond Joannes né à Saint Trivier le 6/08/1903; marié à Pont de Vaux le 28/11/1930 avec Marguerite GRAS; décédé à l'hôpital de Pont de Vaux le 22/10/1971.
 - Marie Céline Césarine Lucie née à Saint Trivier le 11/03/1901; décédée le 11/01/1919 à Saint Etienne sur Reyssouze.
 - Louis Fernand Armand né à Chavannes sur Reyssouze le 25/08/1909; marié à Chavannes sur Reyssouze le 25/06/1937 avec Maria Olga GUILLERMIN; décédé le 1/03/1981 à Louhans (71).


Au moment du conseil de révision Joseph TRONTIN exerçait le métier de cultivateur à Saint Trivier de Courtes.
Ses parents résidaient à Chavannes sur Reyssouze.


Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1921 - Le Biolay -

Son père devenu veuf (épouse décédée le 2/01/1919 au Biolay) se remariera avec Marie Césarine Constantine JANODY le 4/01/1922 à Saint Etienne sur Reyssouze.
 

La guerre

Joseph TRONTIN est incorporé le 9/04/1915 au 133e RI.
Il passe au 23e RI 1ere compagnie de mitrailleuses le 2/12/1915.
Il est cité à l'ordre du régiment le 10/05/1918 : "Mitrailleur d'élite d'un grand courage et d'un grand calme au feu; s'est fait remarquer par sa belle tenue pendant tout le séjour du régiment à Verdun."
Croix de guerre.
Il est tué le 6/11/1918 à Peteghem (Belgique).
Il est inhumé au carré militaire Machelen à Zulte Belgique tombe 259.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Chavannes sur Reyssouze.

Historique du 23e RI

dont extraits : Pendant cette période, le Régiment, et en particulier les deux bataillons de ligne, sont soumis à un bombardement continuel, augmentant d'intensité de jour en jour et causant des pertes sensibles malgré la dilution extrême de nos formations. Aux abords du fleuve, les mitrailleuses ennemies sont également très actives. Cependant, chaque soir, nos reconnaissances traversent l'Escaut sur des radeaux et vont reconnaître les défenses et la praticabilité de la rive droite, que les Allemands ont inondée en établissant des barrages dans la région d'Audenarde. Ces reconnaissances périlleuses, qui ont fréquemment à livrer combat aux détachements ennemis, sont dirigées, avec audace, par les sous-lieutenants Besson, Rodolphe et Sabadie; elles rapportent des renseignements précieux et permettent d'indiquer au commandement qu'un franchissement éventuel du fleuve serait, sinon facile, du moins possible sur le front du Régiment.
Aussi, le 6 novembre, ayant résolu de forcer le passage, l'armée a-t-elle confié à la 41e D. I. le soin de créer une tête de pont sur la rive droite, dans le secteur tenu par le 23e. Avec le concours du génie, le Régiment prépare aussitôt l'opération dans la région de Meersche-Melden (en face de la grande boucle de Scheldekant).
Malgré les difficultés considérables causées par le bombardement intense qui sévit dans la vallée de l'Escaut, le matériel de franchissement est amené à pied d'œuvre par les voitures du Régiment, et la construction des radeaux et passerelles est activement préparée. Dès le 7, toutes les mesures sont prises pour que, sous le couvert d'un puissant barrage d'artillerie, le 3e bataillon puisse être jeté au delà de l'Escaut et y former la tête de pont demandée. L'opération, prévue d'abord pour le 8, est fixée au 9 novembre, 5 h. 50 du matin.


Extraits des pertes du 23e RI