TACHET Claude Emile
Ses origines
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Claude Emile TACHET est né le
21/04/1885 à Saint Etienne sur Reyssouze au hameau de Corgentin.
Son père Claude Joseph avait 43 ans et était cultivateur.
Sa mère
Philiberte née BERROT avait 37 ans.
Il semble être surnommé Joseph (voir recensement 1896 et
inscription monument aux morts).
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Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Emile TACHET mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1896 - Ouche -
Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1901 - Ouche -
- Marie Louise Adélaide née le 28/10/1875 à Saint Etienne sur Reyssouze;
mariée à Saint Etienne sur Reyssouze le 3/11/1898 avec Jean Pierre
GIRAUDON; décédée à Pont de Vaux le 12/08/1964.
- Marie Adelphine née le 8/01/1882 à Saint Etienne sur Reyssouze; mariée à
Saint Etienne sur Reyssouze le 23/10/1900 avec
Joseph MASSION.
Au moment du conseil de révision Claude Emile TACHET exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1911 - Ouche -
Sa mère décède le 28/02/1911 et son père est décédé le 1/06/1916.
Début 1913 il est à Dommartin au hameau de la Pérouse puis fin 1913 à
Gorrevod au hameau de Marignat chez BADET.
Claude Emile TACHET était célibataire.
La guerre
Claude Emile TACHET est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI 21e compagnie.
Il décède de blessures de guerre le 23/12/1915 à l'hôpital auxiliaire n°
102 à Lunéville.
Il est inhumé à la
nécropole nationale Friscati à Vitrimont (54 - Meurthe-et-Moselle)
tombe 847.
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Historique du 223e RI |
dont extraits : Le 8 octobre, dans la matinée, ils déclenchent une
préparation d’artillerie d’une violence inouïe, accompagnée de gaz
lacrymogènes. Grace à l’emploi de ces derniers, l’ennemi réussit à
s’emparer du bois Seppelin et du bois Bouet, d’où une contre-attaque
immédiate ne put les déloger complètement. Le capitaine de MAISTRE fut
tué dans l’action, le sous-lieutenant d’URBAL, gravement blessé, est
resté aux mains de l’ennemi.
Ce fut le commencement d’une lutte âpre et dure, qui se prolongea durant
plusieurs semaines de tranchée en tranchée, sans modifier beaucoup les
positions respectives des adversaires. Le mauvais temps y mit un terme.
Le terrain bouleversé par l’artillerie devint bientôt, sous l’effet de
la pluie, un lac de boue dans lequel il fut impossible de maintenir des
tranchées. Sans rien abandonner de ce qui leur appartenait, les Français
et les Allemands pratiquèrent la trêve de la boue, on profita de la
circonstance pour relever les cadavres, réorganiser les défenses
accessoires et rétablir dans la mesure du possible les tranchées
inexistantes.
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Extrait des pertes du 223e RI
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