RIGAUD Philippe
Jean Baptiste
Ses origines
Jean Baptiste RIGAUD est né le 8/11/1889 à Saint Julien sur Reyssouze.
Son père Denis Jean Baptiste avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Constance Christine née BOUVARD avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Baptiste RIGAUD mesurait 1.79 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux gris clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Julien sur Reyssouze 1896 - Pérouses -
Recensement Saint Julien sur Reyssouze 1901 - Pérouses -
Jean Baptiste RIGAUD a une soeur Elisa Honorine née le 24/06/1901 à
Saint Julien sur Reyssouze; mariée à Saint Etienne sur Reyssouze le
29/04/1922 avec Camille Gustave BOURCET.
Son père décède le 15/05/1902 à Saint Julien sur Reyssouze.
Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1906 - Pérignat -
Au moment du conseil de révision Jean Baptiste RIGAUD exerçait le métier
de cultivateur
à
Saint Etienne sur Reyssouze.
Il est incorporé au 133e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Liste électorale
Saint Etienne sur Reyssouze 1914.
Jean Baptiste RIGAUD était célibataire.
La guerre
Jean Baptiste RIGAUD est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il passe au 23e RI le 10/09/1915.
Il est tué le 25/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
l'acte de décès précise que le lieu d'inhumation n'est pas connu.
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Historique du 23e RI |
Dont extraits : A partir du 23 décembre, l'initiative des
opérations nous échappe définitivement et il ne sera plus, désormais,
question que d'enrayer les nouvelles tentatives de l'ennemi, qui, de son
côté, va s'efforcer, mais en vain, de compléter son succès du 21 et de
s'emparer de tout le massif de l' Hartmannswillerkopf.
A partir du 25 décembre, et à la suite de différentes relèves, tout le
secteur dit du Rehfelsen (pente sud de l' Hartmann) est occupé par le
23e, sous les ordres du lieutenant-colonel Sohier qui a son P. C. au
Faux-Silh deux bataillons, 2e (Crest) à gauche, 3e ( Bonnette) à droite,
sont en première ligne ; le 1er bataillon (Gardelle) est en soutien dans
les camps.
L'occupation et l'organisation des nouvelles positions sont rendues
particulièrement pénibles par les intempéries, la dureté du sol rocheux
et un bombardement continuel par torpilles, grenades et obus qui
interdit tout travail de jour.
Extrait des pertes du 23e RI
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